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Les radars et les radars-tronçons du réseau structurant

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 287 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 27/01/2012
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    En mai 2011, le prédécesseur de Monsieur le Ministre indiquait, par le biais d’une réponse à une question parlementaire écrite, que la Wallonie disposait de dix-sept boîtiers opérationnels dans lesquels circulaient douze cinémomètres de la police fédérale de la route. Il annonçait également à l’époque que quatre nouveaux cinémomètres devaient être acquis par la police fédérale et que la Wallonie disposerait de trois nouveaux boîtiers opérationnels, portant leur nombre total à vingt.

    Monsieur le Ministre peut-il confirmer que ces trois nouveaux boîtiers ont effectivement pu être installés et sont opérationnels ?

    À la même époque, le radar installé à Chaineux avait connu différents problèmes de mise en place. Peut-il confirmer que ces problèmes ont pu être réglés et que ce radar est effectivement opérationnel ?

    Concernant le radar-tronçon de Cointe, Monsieur le Ministre dispose-t-il des statistiques concernant le respect des limitations de vitesse pour cette zone ? Quelles sont-elles ?

    S’il est compréhensible que le passage de la phase préventive à la phase répressive nécessite de nombreuses mesures de précaution et un délai relativement important, ne conviendrait-il cependant pas, si les résultats préventifs de Cointe sont encourageants, d’étendre déjà l’installation de radars-tronçons, de manière préventive, à divers points noirs du réseau structurant afin de bénéficier au plus vite des effets bénéfiques de ce type de dispositifs ?

    Si le tronçon d’Ensival ne peut être équipé d’un radar-tronçon avant la fin des travaux prévus à cet endroit en 2012 et 2013, Monsieur le Ministre envisage-t-il alors l’équipement d’autres points noirs dans cet intervalle ou bien le projet d’Ensival est-il le seul qui soit envisagé pour l’instant ?
  • Réponse du 09/02/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les 3 derniers boîtiers (sur un total de 20) sont opérationnels depuis mai 2011. La Police fédérale a passé commande de quatre nouveaux cinémomètres qu’elle devrait bientôt réceptionner. Ainsi, elle disposera dorénavant de 16 cinémomètres à faire circuler entre les 20 boîtiers.

    Le radar fixe installé à Chaineux est également opérationnel. Il a subit une panne technique mais cela a duré peu de temps.

    Concernant le radar-tronçon à Cointe, avant l'affichage du message "vous roulez trop vite", environ 15 % des 80 000 véhicules (voitures et poids lourds confondus) qui transitaient chaque jour par ce tronçon dépassaient les limitations de vitesse fixées à 80 km/h pour les voitures et à 60 km/h pour les poids lourds. Depuis la mise en place de l'affichage de ce message, la moyenne journalière des infractions se situe entre 3 et 5 % ce qui me semble encourageant, avant sa mise en phase répressive.

    Reste à obtenir l’homologation tant attendue auprès du SPF Economie depuis maintenant plus d’un an. J’espère qu’il ne faudra pas attendre que les problèmes techniques rencontrés par le radar-tronçon de Gand soient résolus pour obtenir enfin l’homologation du radar-tronçon de Cointe.

    La Police fédérale de la route et la Direction générale des Routes du SPW se sont mis d’accord pour étudier la faisabilité d’un radar-tronçon sur la E25 à hauteur d’Ensival. En effet, on y a identifié des zones à risque pour lesquelles le placement d’un radar fixe pose des difficultés techniques étant donné le caractère sinueux de ce tronçon. J’attends cependant les résultats de leur étude avant d’annoncer un tel radar sur ce tronçon.

    Je compte bien faire installer des radars-tronçons à d’autres endroits où l’on constate un nombre important d’accidents s’étalant sur plusieurs kilomètres à la suite. J’ai donc chargé la Direction générale des Routes du SPW, en collaboration avec la SOFICO et la Police fédérale de la route, d’identifier les tronçons qui devraient être équipés prioritairement de ce type de dispositif.

    Il faut cependant être conscient qu’un radar tronçon représente un coût important et beaucoup plus de matériel qu’un radar fixe, sans parler de l’obtention de l’homologation au fédéral qui semble laborieuse. Il ne faut donc pas croire que d’ici deux ans, on aura une vingtaine de radars-tronçons en Wallonie. Il faut rester réaliste.