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La "flamandisation" du réseau ferroviaire marchandise

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 454 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 01/02/2012
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    A la faveur d’un dossier d’analyse de la situation relative à la fin de l’activité marchandise sur la plate-forme ferroviaire de Ronet, certains acteurs avisés ont dénoncé une certaine flamandisation du trafic et du réseau marchandise en Belgique.

    Sans tomber dans des débats communautaires stériles, cette constatation pose tout de même de nombreuses questions. L’étude TRITEL sur le plan de desserte ferroviaire en Wallonie attire d’ailleurs l’attention du lecteur sur les risques d’une telle « délocalisation ».

    Monsieur le Ministre peut-il dresser le bilan de sa politique en matière de maintien de l’ « outil » en Wallonie concernant plus spécialement les sites wallons existants (Ronet, Kinkempois, Monceau, Moresnet, …) ?

    Le gouvernement est-il également d’avis que l’on assiste actuellement à une certaine délocalisation des activités vers la Flandre et plus spécialement vers Anvers ?

    Des contacts avec le nouveau ministre (francophone) en charge du dossier au sein du Gouvernement fédéral ont-ils été noués en vue d’obtenir des garanties de maintien mais surtout de redynamisation d’activités pour les sites wallons ?
  • Réponse du 22/05/2012
    • de HENRY Philippe

    Ce n’est un secret pour personne, la filiale fret du Groupe SNCB doit faire face à d’énormes difficultés financières. Dans ce contexte, j’ai pu constater que la politique commerciale de B-Logistics tend à concentrer les activités fret les plus rentables vers les ports d’Anvers et de Zeebrugge. Pour ma part, je déplore cette situation. Cet exode peut être perçu comme l’une des conséquences inévitable de la libéralisation du transport marchandise.

    En effet, dans un secteur libéralisé, les autorités publiques ne sont plus aux commandes, même si elles restent les actionnaires des opérateurs ferroviaires. Pour ce qui concerne les outils wallons, ma volonté est qu’ils puissent être maintenus et développés, comme le propose le projet de plan de desserte. À ce stade, nous attendons les propositions qui seront formulées par les instances fédérales pour le prochain plan pluriannuel d’investissements.