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Le plan éclairage flamand

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 308 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 02/02/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    « Depuis cet été, l'éclairage sur les autoroutes de Flandre demeure éteint toute la nuit, sauf quelques exceptions. Les mauvaises conditions atmosphériques et les fortes pluies ont suscité de vives protestations, lesquelles ont amené l’autorité flamande, en concertation e.a. avec la FEBETRA, à adapter son plan. Le principe de base demeure l'extinction de l'éclairage durant toute la nuit, mais lorsque de fortes pluies sont prévues durant l'heure de pointe du soir, l'éclairage sera allumé. Entre temps, le lignage des autoroutes sera repeint et de nouveaux réflecteurs qui répondent à la norme européenne seront placés. ».

    J’ai interrogé les deux prédécesseurs de Monsieur le Ministre sur la question de savoir si on peut éteindre sur une série de tronçons autoroutiers l’allumage pendant la nuit (exception faite des zones à risque). Les réponses furent variées : tantôt on me disait qu’éteindre les lampes ne fut-ce qu’un quart d’heure plus tôt et de les rallumer un quart d’heure plus tard apporterait beaucoup en termes d’économie d’électricité sans toutefois nuire à la sécurité du réseau. Tantôt on me disait que l’on allait organiser des tronçons-pilotes sur lesquels les lampes resteraient éteintes, sauf en cas de vue difficile, tout en insistant qu’aux sorties et entrées autoroutières, les lampes devraient rester allumées pour des raisons de sécurité. On a même évoqué à certains moments de n’allumer qu’une lampe sur deux ou de dimer les lampes en fonction de la luminosité naturelle.

    Si l’allumage des lampes contribue au confort de l’usager de l’autoroute et améliore sa sécurité par une meilleure visibilité, in n’en reste pas moins que leur allumage pose des problèmes sur le plan écologique, que ce soit en termes de pollutions lumineuses (troublant les espèces nocturnes) ou en termes de consommation d’électricité (produites essentiellement au départ de centrales nucléaires…), alors qu’en termes de sécurité, il n’y a pas moins d’accidents par km parcouru que chez nos voisins allemands.

    Bref, j’ai l’impression qu’après de long discours, peu de choses ont changé dans le concret. De ce fait, je me permets d'interroger Monsieur le Ministre afin de savoir comment il voit la problématique. Va-t-il aller plus loin que ses prédécesseurs en la matière ? Va-t-il lutter plus activement contre les pollutions lumineuses, contre les gaspillages d’électricité ? Bref, quels sont ses projets en la matière et quand les mettra-t-il en œuvre ?
  • Réponse du 21/02/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Concernant les économies environnementales et budgétaires liées à l'extinction de l'éclairage autoroutier, la réflexion menée au niveau wallon a abouti à la mesure d'extinction telle que nous la connaissons actuellement.
     
    Au niveau des perspectives dans ce domaine, il y a lieu de mentionner le projet-pilote mené par la SOFICO et la Direction générale des Routes et qui consiste à étudier la possibilité d'équiper certaines routes ou autoroutes d'un type d'éclairage alternatif.
     
    Actuellement, les conclusions de ce projet doivent encore être établies pour pouvoir faire avancer la réflexion dans ce domaine. Réflexion qui pourrait, le cas échéant, intégrer la possibilité d'une suppression de l'éclairage de certains tronçons.