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Le test d'un vaccin OGM sur des cochons flamands

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 312 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 02/02/2012
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Un laboratoire espagnol a demandé l’autorisation de tester un vaccin génétiquement modifié dans des porcheries en Flandres.

    L’objectif de l’étude consiste à évaluer l’innocuité et l’efficacité du vaccin contre la pleuropneumonie porcine sur le terrain.

    D’après le laboratoire espagnol, ce vaccin OGM présenterait l’avantage de limiter le risque de contamination entre les animaux. Pourquoi ? Parce que le gène modifié rend la bactérie moins virulente.

    Après l’étude, les experts du Conseil de biosécurité devront donner ou non leur aval à ce test. Mais comme la phase en laboratoire a été validée, il y a peu de chance pour que les experts rendent un avis négatif.

    Monsieur le Ministre a-t-il eu écho de ce test sur des porcs situées en Flandres ? Pourquoi est-il organisé uniquement dans des porcheries flamandes ? Des éleveurs wallons ont-ils été contactés ? A-t-il reçu des demandes en ce genre de son côté ? Sait-il pourquoi le laboratoire espagnol a choisi notre pays pour mener cette étude ? Dans la négative, l’aurait-il acceptée ?

    Par ailleurs, un docteur en biologie français et maître de conférences en génétique moléculaire à l’Université Paris-Sud se montre sceptique par rapport à ce projet. Je cite : « Ce projet me paraît fou. Comme d’habitude, les expériences d’évaluation des risques, faites ici pour estimer les risques de dissémination ou de retour de la virulence, sont extrêmement floues. De plus, une faible probabilité, aussi faible soit-elle, de dissémination ou de retour de la virulence n’a rien de rassurant : il suffit d’une bactérie qui soit transmise ou qui retrouve la virulence pour conduire à la catastrophe. ».

    Ne peut-on craindre d’éventuels risques sur nos élevages si une bactérie venait à se retrouver dans la nature et à proliférer ?

    Des précautions ont-elles été prises ? Monsieur le Ministre a-t-il eu des contacts avec son homologue flamand ?
  • Réponse du 21/02/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je voudrais rappeler que le sujet de cette question ne relève pas des compétences des Régions mais est une compétence relevant de l'autorité Fédérale.

    J'invite l'honorable membre dès lors à poser sa question à la Ministre fédérale en charge de la santé publique ayant notamment tutelle sur l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) et à la Ministre ayant en charge de la sécurité de la chaîne alimentaire.