Les oiseaux présents en Wallonie

• Session : 2011-2012
• Année : 2012
• N° : 343 (2011-2012) 1

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• Question écrite du 17/02/2012

  • de SAUDOYER Annick
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
  
  Après avoir invité les citoyens à observer, compter et si possible identifier les papillons qui se sont aventurés dans leur jardin au mois d'août dernier comme elle le fait tous les ans, l'association de protection de la nature « Natagora » a cette fois organisé une grande opération de recensement des oiseaux de nos jardins.
  
  Depuis 2004, chaque hiver, les Wallonnes et les Wallons sont ainsi invités à compter les différents oiseaux passant dans leur jardin.
  
  Grâce à ces observations, des statistiques peuvent voir le jour sur les oiseaux qui survolent nos jardins durant l'hiver. Au niveau européen, par exemple, le recensement a permis de constater que les oiseaux, sur une période de 20 ans, se sont déplacés de 37 kilomètres vers le nord, vraisemblablement en raison du réchauffement climatique.
  
  Grâce à l'opération du premier week-end de février, l'association de protection de la nature «Natagora» peut, elle aussi, affiner ses études au niveau belge. L'action de l'an dernier a notamment pu démontrer que la mésange charbonnière était l'oiseau le plus présent dans nos jardins en hiver, devant la mésange bleue et le merle noir.
  
  Les résultats de l'édition 2012 de l'opération sont-ils déjà connus ? Si oui, quelle en est l'analyse ?
  
  Certaines espèces d'oiseaux sont-elles particulièrement menacées de disparition depuis quelques années ? Quelles en sont les causes principales ? Quelles mesures visant à sauvegarder les espèces actuellement menacées ont-elles été prises ? D'autres actions sont-elles déjà envisagées dans un futur proche ou lointain ?

• Réponse du 06/03/2012

  • de DI ANTONIO Carlo
  
  Le résultat majeur du recensement hivernal des oiseaux aux mangeoires est une sensibilisation très réussie des citoyens à la nature.
  
  Les résultats du comptage 2012 ne sont encore connus, car le dépouillement des résultats prend beaucoup de temps.
  
  Au-delà de l’opération « grand public » menée par Natagora, un suivi scientifique de l’avifaune, coordonné par la Direction générale de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement en collaboration avec les associations naturalistes, est assuré au travers de 3 méthodes :
  - un recensement épisodique ciblé pour les espèces rares ou coloniales ;
  - un suivi annuel de plusieurs centaines de points d’écoute pour une cinquantaine d’espèces communes ;
  - un atlas des oiseaux nicheurs pour l’ensemble de l’avifaune.