Le site minier du Bois-du-Luc
- Session : 2011-2012
- Année : 2012
- N° : 393 (2011-2012) 1
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Question écrite du 09/03/2012
- de ZRIHEN Olga
- à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine
Le site du Bois-du-Luc fait partie des sites miniers majeurs de Wallonie et a, à ce titre, est classé comme ensemble architectural et inscrit sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie. Par ailleurs, en collaboration avec d'autres sites miniers wallons, Bois-du-Luc est actuellement candidat à une reconnaissance comme patrimoine mondial de l'UNESCO. Dans cette perspective, une série de lourds travaux d'entretien ont été entrepris sur le site. Cependant, faute de moyens, de nombreux autres travaux sont en suspens. Le site est par ailleurs repris sur la liste des biens confiés à l'Institut du patrimoine wallon.
Monsieur le Ministre a-t-il pu prendre connaissance de ce dossier? Dans la mesure où les bâtiments ne sont pas classés comme monument et où l'Ecomusée ne peut pas prétendre à des subsides à la restauration, quelle solution pourrait être envisagée en vue de contribuer à l'important effort de rénovation de ce site majeur ?
Le fait que le site ait été inscrit sur la liste des monuments menacés confiés à l'Institut du patrimoine wallon démontre bien le grand intérêt de la Région wallonne. Dans ce contexte, serait-il envisageable de débloquer de nouvelles marges de manoeuvres pour le site ? Si oui, lesquelles ?
Réponse du 20/03/2012
- de DI ANTONIO Carlo
Des travaux de restauration des toitures de l’aile des bureaux est en cours. Ils sont menés par l’Institut du Patrimoine wallon, dans le cadre de sa mission de valorisation de propriétés régionales et non dans le cadre de sa mission d’assistance aux biens menacés. Ils font suite à deux autres chantiers : le désamiantage des caves et des archives qui y étaient abritées et la consolidation de bâtiments situés dans la rue Bois du Luc. Ces trois chantiers représentent un investissement global de plus d’1,1 million d’euros.
D’autres crédits seront mobilisés à très court terme. La procédure de certificat de patrimoine et de permis d’urbanisme a été menée pour la restauration de la porte guillotine qui en est à présent au stade de la procédure de marché de travaux. Parallèlement à ces opérations, l’Institut du Patrimoine wallon a également mené une étude de faisabilité sur la réaffectation des anciennes écuries et de la grange.
Il vient aussi de terminer la réalisation de deux nouvelles fiches d’état sanitaire et des cahiers des charges en vue d’ouvrir dans les jours qui viennent une nouvelle procédure de certificat de patrimoine. La première fiche porte sur la restauration des toitures du bâtiment qui abrite le centre de Sauvegarde des Archives Industrielles du Couchant de Mons (SAICOM) et la cafétéria. La seconde fiche d’état sanitaire porte sur la restauration de la toiture de la conciergerie.
L’ordre des priorités d’intervention est véritablement dicté par l’état du bien, classé comme ensemble architectural : sécurité incendie, désamiantage, sécurité publique, infiltrations d’eau sont les éléments sur lesquels l’institut a porté et porte encore ses efforts.