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Le téléphérique vers la Citadelle

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 606 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 15/03/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Les autorités locales de Liège et l’hôpital de la Citadelle présentent un chantier qui n’est pas dénué d’intérêt : le téléphérique vers la Citadelle.

    L’hôpital étant situé sur les hauteurs de Liège, donc difficilement accessible par bus ou en voiture, la question mérite d’autant plus qu’on s’y intéresse lorsqu’on sait qu’environ 7.000 personnes s’acheminent tous les jours ouvrables depuis le centre ville vers le site de la Citadelle.

    Par ailleurs, l’idée ne manque pas d’intérêt en matière de tourisme, permettant à la ville de Liège d’accueillir davantage de touristes sans courir le risque de congestion du centre ville comme c’est souvent le cas actuellement.

    Le téléphérique est un modèle de transport – peut-être un peu original – mais au même titre que d’autres moyens de transport. Et c’est un moyen de transport qui se range parmi les modes doux de transport, fonctionnant avec nettement moins d’émissions de GES.

    Monsieur le Ministre serait-il d’accord d’intégrer cette idée dans la réflexion, dans la conception globale de la mobilité à Liège ? Serait-il d’accord de subventionner un tel projet dans le cas où la ville lui démontre la faisabilité de celui-ci et lui demande une aide financière ? Bref, quelle est sa réaction par rapport à l’idée : à prendre au sérieux ou à oublier le plus rapidement possible ?
  • Réponse du 21/03/2012
    • de HENRY Philippe

    L’honorable membre trouvera ci-après les éléments de réponse à sa question portant sur un sujet qu’il a déjà abordé lors de la séance publique du 13 mars 2012.

    Lors d’une réunion de membres de mon cabinet avec les responsables du CHR Citadelle, des pistes pour mieux connecter la Citadelle au centre ville ont été évoquées, dont celle d’un éventuel téléphérique.

    Un tel mode n’a de sens que s’il s’inscrit de manière totalement intégrée dans l’offre globale de transport public, en lien, dans la vallée, avec l’axe de tram, qui est la priorité n°1 en termes de réalisation et d’investissement.

    J’ai demandé à mon administration de faire une toute première évaluation de cette problématique sous les angles suivants :
    * Faisabilité technique (en ce compris la dimension intermodale) ;
    * Coût d’investissement : les promoteurs de ce projet parlent de « 10 à 15 millions ». Il faut vérifier cela ;
    * Hypothèse des capacités possibles (débit passager/h/sens) selon type de cabine, et leur incidence sur le coût d’investissement ;
    * Coût d’exploitation potentiel.

    Le but de cette première exploration très générale est de déterminer si entreprendre une véritable étude sur ce dossier a du sens. Autrement dit, si la faisabilité technique d’une installation de ce type est avérée, il convient de disposer d’une première évaluation du ratio « investissement – clientèle potentielle – coût d’exploitation » est favorable.

    La question relative au choix de subventionner un éventuel projet est donc encore largement anticipée.