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L'état de la R.N. 658

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 412 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 16/03/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Cela ne fait pas encore longtemps que la R.N. 658 (Amel-Mirfeld-Morsheck) a été modernisée. Peut-être une petite quinzaine d’années.

    Si on utilise la route actuellement, on est étonné du nombre d’ornières, de nids de poules, d’effondrements des fondations, de fissures profondes dans la couche d’usure, …

    Si on attend encore quelques années, on devra programmer un investissement de réfection coûtant 13 à 20 fois plus cher qu’une réfection sérieuse coûterait actuellement. Sérieuse : car il ne suffira pas de fermer les trous avec du bitume froid, mesure pour éviter le pire, lorsque les dégâts deviendront plus profonds et plus nombreux.

    On peut hiérarchiser ce qu’on veut, si nous ne gagnons pas la course contre la montre en investissant à temps là où un investissement modéré permettra de sauver de nombreux kilomètres pendant au moins une ou deux dizaines d’années, nous devrons prochainement passer aux investissements lourds d’un million d'euros par kilomètre.

    C’est un projet d’environ 9 km. La réfection, tant que les fondations en valent encore la peine, coûtera 450.000 euros. Dans maximum deux à trois ans, on devra rénover les mêmes 9 km au prix de 8 à 9 millions d'euros. Ce qui est vrai pour cet exemple est vrai pour d’autres exemples aussi.

    L’enjeu est colossal. Je préfère sincèrement investir maintenant 0.45 million, même si la dégradation actuelle ne classe pas la R.N. 658 en première priorité et réserver les 8 à 9 millions à d’autres projets plus tard que d’attendre. En d’autres termes, avec un montant de 10 millions, réservés aux interventions rapides, Monsieur le Ministre sauvera 150 à 200 km pour une durée d’une à deux décennies, qu'il devra refaire moyennant un budget multiplié par 20 s'il utilise les 10 millions à refaire un tronçon de 10 km classé en ordre prioritaire en fonction de l’état de dégradation avancé.

    Quelle est la réaction de Monsieur le Ministre par rapport à cette proposition ? Faut-il intervenir rapidement là où les dégâts peuvent être réparés moyennant un investissement léger ou faut-il intervenir d’abord dans les réfections coûteuses, risquant alors que les kilomètres non sauvés s’ajouteront à la liste des priorités lorsque celle-ci sera actualisée d’année en année ?

    Qu’en est-il pour la R.N. 658 (entre Amel et Morsheck) ?
  • Réponse du 04/04/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    J'invite l'honorable membre à consulter la réponse apportée à la question n°408 traitant de ce sujet.