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Le contournement de la R.N. 62

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 417 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 16/03/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La saga du contournement d’Oudler sera inscrite un jour dans les annales du SPW. Début de la décennie précédente, le prédécesseur de Monsieur le Ministre décide de commander une étude de faisabilité pour identifier le tracé optimal dudit contournement.

    L’étude à elle seule prend maintenant de l’âge. Commandée il y a des années, elle n’est toujours pas achevée. Ne parlons donc pas d’une mise en chantier d’un projet concret.

    Rappelons que les premières discussions datent des années 1960 du siècle passé. A l’époque, les terrains et même des maisons ont été expropriées – tant le début des travaux était imminent. 50 ans plus tard : rien ! Une étude qui n’est pas encore finalisée, pour de multiples motifs - reconnaissons-le ! Et parmi les motifs, je citerai le plus important : le manque de volonté d’aboutir !

    Dernier épisode dans cette saga : les discussions entre le SPW et Natagora. Les tracés proposés par le bureau d’études touchent tous quelque part des terrains Natura 2000 gérés par l’organisation de protection de la nature. Natagora, relayée par IEW, menace d’aller en recours devant le Conseil d’Etat contre chacun des tracés proposés. Devant cette menace, le bureau d’études se remet au travail, discute avec les opposants dans l’optique de trouver une solution alternative.

    Pour débloquer la situation, j’avais moi-même lancé une nouvelle piste tout en me disant que la solution à retenir in fine doit être le résultat d’un compromis entre les impératifs en matière de protection de la nature, la faisabilité technique, planologique et budgétaire du projet retenu et les intérêts plus que légitimes des populations souffrant d’un trafic remettant en cause la qualité de vie et la sécurité sans oublier – bien sûr – les défis d’ordres économique et touristique, le Grand Duché étant un employeur important pour cette sous-région.

    Il semblerait maintenant qu’un nouveau tracé ait été identifié qui pourrait faire l’objet d’un compromis acceptable aux yeux de tous. Le comité d’accompagnement a été réuni une nouvelle fois pour marquer son accord sur la nouvelle variante. De ce fait, Monsieur le Ministre me permettra de l'interroger quant à deux aspects.

    D’abord, Monsieur le Ministre peut-il nous donner une information précise quant au tracé qui est susceptible de faire l’objet d’un compromis tant souhaité ? De même, comment s’explique ce surcoût budgétaire par rapport au tracé identifié par d’aucuns comme variante à privilégier (variante 3 dans l’étude)  ? Le coût probable du tracé ainsi identifié ne pose-t-il pas le risque de non faisabilité sur le plan budgétaire – vu l’importance du surcoût et vu la période de difficultés budgétaires dans lesquelles nous nous trouvons ?

    Ensuite, vu le nouveau tracé, pour quand peut-on alors espérer que l’étude soit terminée pour que les services de Monsieur le Ministre puissent prendre la décision définitive par rapport au choix du tracé à retenir et entamer la procédure d’autorisation du projet avant de se lancer dans l’appel d’offre et la passation de la commande ?
  • Réponse du 04/04/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’état des lieux de ce dossier a été présenté en réponse à l’une des questions orales de l'honorable membre lors de la dernière séance de la Commission du Parlement wallon. Je l'invite à en consulter le compte-rendu.