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Le pont Bellevaux à Dolhain

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 406 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 15/03/2012
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Je souhaiterais soulever la problématique du pont Bellevaux à Dolhain. En effet, ce week-end des 10 et 11 mars, un nouvel accident y est survenu et a fait quatre blessés. Le véhicule, où se trouvaient ces quatre jeunes verviétois, est monté sur la rambarde en béton, en bord de route, avant d'aller percuter le rail de sécurité. Cet endroit est un des plus « courus » de la région verviétoise en matière d'accidents. Les accidents y sont ainsi très fréquents même si la vitesse est limitée à 50 km/heure.

    Suite à un accident mortel, en 2006, le MET avait, à l'époque, procédé à des aménagements. Mais il semble que ceux-ci ne soient pas suffisants. Le pont s'avère extrêmement dangereux. Ne faudrait-il pas prévoir d'autres aménagements et/ou d'autres supplémentaires ?
  • Réponse du 05/04/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Ce virage est relativement accidentogène mais ne constitue pas à proprement parler une zone à haut risque car les accidents corporels y sont rarement graves par rapport à d’autres endroits de Wallonie.

    Cependant, suite à une Commission provinciale de Sécurité routière en 2007 qui avait examiné la sécurisation de ces lieux, les éléments suivants ont été mis en place :
    - ramener dans les 2 sens la vitesse maximale autorisée à 70km/h et ensuite à 50km/h ;
    - augmenter le nombre de chevrons des rails de sécurité ;
    - mettre en place une double ligne blanche axiale avec centre rouge afin de créer un effet visuel qui provoque le ralentissement.
     
    La zone de police a également placé un radar préventif permanent +/- à hauteur de la limitation à 50 km/h vers Verviers.
     
    Compte tenu que cette zone demeure délicate, j’ai demandé qu’une nouvelle étude détaillée des accidents soit réalisée au plus vite afin de cerner les causes les plus récurrentes. Une réunion de la Commission provinciale de Sécurité routière sera ensuite programmée pour déterminer les éventuels aménagements supplémentaires à réaliser.