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Le remplacement du sel de déneigement par des copaux de bois traités

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 432 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 22/03/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine


    France 2 vient de diffuser une édition de son « émission de solution » dans le cadre de laquelle l’expérience menée en Haut-de-Seine (France) a été montrée.

    Il s’agit du remplacement du sel de déneigement par des copeaux de bois traités.

    Leur conclusion : moins cher, réduction significative de l’impact sur l’environnement, augmentation nette du temps d’action (de quelques heures pour le sel à quelques jours pour les copeaux de bois).

    Est-ce une expérience dont on peut s’inspirer en Région wallonne ou y a-t-il des arguments qui plaident à l’encontre de celle-ci ?
  • Réponse du 12/04/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les alternatives au sel de déneigement ont fait l’objet de discussions au Parlement lors de l’hiver 2010-2011.

    La Direction générale des routes est attentive à l’apparition de nouveaux fondants ou à l’existence sur le marché de produits susceptibles de rencontrer l’objectif d’améliorer le traitement hivernal.

    Concernant plus spécifiquement les copeaux de bois, ce produit est principalement destiné au traitement hivernal des cheminements piétonniers ou, parfois, des chaussées avec une faible circulation (ce qui n’est manifestement pas le cas de la majorité des voiries régionales).

    Son utilisation massive par les services d’épandage pourrait engendrer des problèmes au niveau de l’encrassement des dispositifs d’égouttage et de l’absorption par les stations d’épuration.

    Par ailleurs le prix global déjà élevé de ce procédé serait encore poussé à la hausse par la nécessité de procéder à des balayages spécifiques en cours de période hivernale.

    Ces divers éléments font que l’utilisation de copeaux de bois n’est pas compétitive au regard du respect de l’environnement, des véhicules et des revêtements en tenant compte du coût budgétaire. A ce niveau, les fondants utilisés aujourd’hui demeurent les plus compétitifs.