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Les terrains synthétiques de la Boverie

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 338 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 28/03/2012
    • de ONKELINX Alain
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    J'ai été interpellé concernant les terrains synthétiques de la Boverie à Seraing (numéro PIC5854).

    Visiblement, ce dossier a obtenu un avis favorable et serait en attente de la signature de Monsieur le Ministre depuis août 2011.

    Je viens vers Monsieur le Ministre pour connaître l'état d'avancement du dossier. Nul doute que les quelques 350 jeunes joueurs du RFC Serésien sont également en attente de sa réponse.
  • Réponse du 22/05/2012
    • de ANTOINE André

    Je remercie l'honorable membre de sa question et de l’intérêt et qu’il porte aux infrastructures sportives wallonnes et plus particulièrement à la demande de subsides introduite par la Ville de Seraing.

    Depuis plusieurs années maintenant, je suis régulièrement sollicité par des clubs, administrations communales, régies communales autonomes ou intercommunales désireux de réaliser un terrain de football en gazon synthétique.

    D’ailleurs, depuis l’entame de la législature, j’ai octroyé 18 798 490 euros de subsides (dont 35 % pour la Province de Liège) pour l’aménagement de 42 terrains synthétiques en Wallonie.

    Ce type de terrain, bien que décrié par certains utilisateurs, est une infrastructure favorisant l’apprentissage footballistique.

    La planéité du terrain ainsi que la garantie d’un revêtement de qualité constante, quelles que soient les conditions climatiques, ont des conséquences positives sur l’apprentissage technico-tactique du jeune footballeur. Il permet, en outre, selon la qualité du revêtement installé, de jouer en toute circonstance dans des conditions optimales. Le terrain de football synthétique est également utilisé par les clubs de football de haut niveau pour l’entraînement de leurs joueurs professionnels et même, depuis peu, pour les compétitions. Enfin, sa qualité est reconnue par l’U.E.F.A. et la F.I.F.A., lesquelles autorisent pour les compétitions internationales l’utilisation de ce type de terrain. Au-delà de l’aspect sportif, à proprement parler, le terrain synthétique présente une capacité d’utilisation nettement supérieure à celle du terrain en gazon naturel. Si ce dernier a une capacité d’accueil de 8 à 10 heures par semaine, le premier pourrait être utilisé en permanence.

    Dès lors, le terrain de football en gazon synthétique est devenu, en quelques années l’infrastructure sportive de référence dont chacun souhaite bénéficier.
    Cependant, les budgets régionaux alloués aux infrastructures sportives, bien que plus élevés qu’auparavant, ne permettent pas et ne permettront pas, dans le futur, de répondre à l’ensemble des demandes formulées par les bénéficiaires potentiels de ces infrastructures.

    Les demandes de subsides surpassant largement les moyens budgétaires, le constat coule de source, il ne m’appartient pas de promettre à tout vent.
    Je me dois de procéder à un arbitrage serré, fondé sur ces éléments précis et objectifs, ainsi qu’à un étalement de l’utilisation des moyens financiers sur toute l’année.

    Mes décisions d’octroi de subvention s’appuient en effet largement sur les rapports d’analyse objectifs de chaque demande rédigés par l’administration en tenant compte des éléments de motivation, des priorités de la Déclaration de politique régionale et de l’analyse cadastrale des projets.

    Ainsi, le nombre d’utilisateurs actuels et/ou potentiels de l’infrastructure, le manque d’infrastructure du même type à proximité, l’impact environnemental du projet, l’insécurité éventuelle des usagers d’une infrastructure, l’insalubrité éventuelle d’un bâtiment, la mise aux normes imposée légalement ou par les fédérations sportives ou autres associations du secteur, l’orientation sociale du projet, la prise en compte des spécificités relatives aux personnes à mobilité réduite, le niveau sportif des usagers, l’existence ou la mise sur pied d’un système de gestion transparent et concerté de l’infrastructure,… sont autant d’éléments déterminants dans la sélection des projets subsidiés.