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Les nouvelles grèves au sein des TEC dégradant une fois de plus l’image de la Wallonie

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 647 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 29/03/2012
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Deux nouvelles grèves ont de nouveau perturbé les dessertes des TEC : d’une part, suite à la mise en place de nouveaux horaires découlant de la mise en service du métro de Charleroi et, d’autre part, suite à des contrôles aux heures de départ des bus.

    Malgré les différents accords et plans de dialogue social, les grèves sauvages continuent de marquer leur emprunte au sein des TEC.

    Monsieur le Ministre peut-il faire l’analyse de ces deux mouvements de grève sauvage ? Comment éviter ce type de mouvement à l’avenir ?

    Les usagers des TEC peuvent-ils compter sur le Gouvernement wallon en vue de fiabiliser le service rendu par les TEC ? Comment rendre plus fiable ce service ?

    Est-il exact qu’il y a - en plus des grèves sauvages – un préavis de grève déposé au TEC Charleroi ?

    Enfin, l’image d’une Wallonie soumise à la « gréviculture » est dramatique tant pour les jeunes générations que pour les investisseurs qui hésitent à investir chez nous. Le droit de grève est un droit universel important, néanmoins, au sein des TEC, ce droit est manifestement usurpé. Monsieur le Ministre peut-il préciser si – notamment dans le prochain contrat de service public – des mesures sont ou seront prises en vue de retrouver une image dynamique et entreprenante du Groupe TEC et de la Wallonie ?
  • Réponse du 26/04/2012
    • de HENRY Philippe

    Le Groupe TEC a déploré quelques mouvements de grève sauvages dans un dépôt du TEC Charleroi. Toutefois, ce type d’actions tend à se réduire, les partenaires sociaux s’entendant, au niveau du secteur TEC, pour mettre en œuvre des dispositifs de régulation sociale en vue de prévenir au mieux les conflits.

    C’est notamment l’objectif du projet AMéDIS, mené en concertation entre employeurs et organisations syndicales du Groupe TEC. Ce projet est matérialisé depuis le 1er janvier 2011 par une convention collective qui encadre la gestion des conflits sociaux et plus particulièrement l’exercice du droit de grève. En particulier, un dispositif est prévu pour limiter, en cas de grève sauvage, les moyens de fonctionnement accordés aux organisations syndicales (pour rappel, la législation impose à tout employeur d’accorder de tels moyens).

    Récemment, les partenaires sociaux se sont accordés sur une prolongation de ladite convention, considérant le bilan positif qui pouvait être tiré de sa mise en œuvre.