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L'évolution du virus de Schmallenberg

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 448 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 03/04/2012
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le 9 mars dernier, l’Institut central vétérinaire de Wageningen aux Pays-Bas a publié les premiers résultats d’une enquête montrant que 70% de la population bovine étudiée présenteraient des anticorps contre le virus de Schmallenberg.

    Monsieur le Ministre peut-il m’apporter d’autres précisions quant à cette étude ? Cette information semble-t-elle se confirmer sur le terrain ?

    Lors d’une intervention au Parlement wallon le 27 février dernier, Monsieur le Ministre précisait que : « au niveau des études et de ce qui pourrait être fait, nous avons convenu avec le secteur d’étudier et de comparer l’intensité de la gravité de la maladie, surtout au niveau des pertes économiques, notamment en fonction des itinéraires de production ».

    Peut-il m’apporter des précisions quant à ces divers aspects : études ; pertes économiques ; évolution de la maladie sur le terrain ?

    Quelles sont les conséquences de ce virus sur les exportations wallonnes ?

    Monsieur le Ministre peut-il également faire le point sur la position de la Commission européenne concernant cette problématique ?
  • Réponse du 23/04/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    En date du 6 avril dernier, 364 cas étaient recensés en Belgique, dont 117 cas en Wallonie : 167 cas qui concernent les ovins (dont 68 cas en Wallonie), 2 les caprins (dont 1 cas en Wallonie) et 195 les bovins (dont 48 cas en Wallonie). Il est important de rester attentif à cette évolution au cours des prochaines semaines (avril-mai).

    J'invite l'honorable membre à consulter le site de l’AFSCA, accessible à tous, qui permet de suivre l’évolution de la maladie de manière circonstanciée.

    Concernant la première question relative à l’étude menée par l’Institut Central Vétérinaire de Wageningen et aux résultats concernant la séroprévalence des exploitations (et à sa confirmation sur le terrain), j'invite l'honorable membre à interroger ma collègue Sabine Laruelle, compétente en la matière.

    Au sujet de l’étude mentionnée dans votre question et dans le respect des marchés publics, je viens de lancer le cahier des charges aux Universités concernées. Une réponse est attendue dans le mois afin que l’étude puisse être lancée dans les plus brefs délais.

    La commission reste attentive à la situation épidémiologique actuelle et future.