/

Le calvaire des TEC

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 675 (2011-2012) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 04/04/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    La presse en a largement informé : le matin et le soir, aux heures de pointe et aux heures des écoles, les bus sont bondés. Normal, disent les uns, car le nombre de passagers a doublé alors que l’offre n’a pas suivi. C’est tous les jours le même rituel.

    Cela pose aussi la question de la sécurité : des bus qui comptent un nombre précis de places assises ou debout doivent, quotidiennement, charger un nombre bien plus important de passagers, alors qu’à d’autres moments, les bus circulent à moitié remplis ou même parfois (presque) vides.

    Qui porte la responsabilité lorsqu’un bus surchargé fait un accident ? N’est-ce pas sur le chauffeur qu’on charge toute la responsabilité ? Et que peut faire le chauffeur s’il approche un arrêt alors que son bus est déjà rempli ? Appelle-t-il un deuxième bus quitte à faire patienter les passagers ? Ou l’oblige-t-on à charger quand même les passagers qui attendent à l’arrêt ?

    L’offre a-t-elle bien été conçue ? N’est-il pas utile de réorganiser les horaires des bus de façon à augmenter l’offre pendant les heures de pointe ?

    N’est-il pas utile, plutôt que de commander des études sur des compétences que nous n’avons pas (étude Tritel avec tous les bizarreries qu’elle comporte), afin d’identifier les lignes et les moments des bus sursaturés, de mieux articuler l’offre et la demande, voire d’augmenter l’offre dans la mesure où cela s’impose ?
  • Réponse du 26/04/2012
    • de HENRY Philippe

    Pour répondre à la première question, c'est la responsabilité du TEC qui est engagée en cas d’accident.

    Quant aux questions de l'honorable membre relatives à l’évaluation de l’offre, l’évaluation de la charge s’effectue tout au long de l’année sur base des rapports et informations fournies par les conducteurs, les contrôleurs et les clients.

    Des comptages plus systématiques ont souvent lieu en octobre, période de l’année où la fréquentation est maximale. (Le système prévu pour la nouvelle billettique permettra à partir de 2014 un contrôle plus régulier de la fréquentation des véhicules.)

    Des mesures appropriées de dédoublement ou de changement de gabarit (standard par articulé) sont prises lorsque le taux d’occupation d’un parcours approche de façon récurrente la capacité théorique admise. Les TEC sont davantage impuissants par contre face à des « surcharges » ponctuelles dues à des événements occasionnels et/ou à des impondérables d’exploitation.

    Ajoutons que les TEC sont souvent amenés à constater le peu d’empressement de certains usagers à bien vouloir respecter les consignes consistant à avancer davantage vers le fond du bus, ce qui aboutit à une mauvaise répartition à l’intérieur du bus et à une fausse surcharge à l’avant.