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Le taux de substituabilité et le taux de charge

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 506 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 12/04/2012
    • de EERDEKENS Claude
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    Ayant posé à Monsieur le Ministre une question 407 à laquelle il a fort aimablement répondu, il me serait agréable que Monsieur le Ministre puisse définir, à l'attention du Parlement wallon, ce que sont en droit et en fait les deux notions différentes de taux de substituabilité d'une part et taux de charge.
  • Réponse du 03/05/2012
    • de NOLLET Jean-Marc

    Le taux de charge est directement lié à la quantité d’énergie produite annuellement par une technologie. Il est exprimé par le rapport entre le nombre d’heures pendant lesquelles cette technologie aurait fonctionné constamment à sa puissance nominale pour produire la même quantité d’énergie, et le nombre d’heures total contenu dans une année (8 760 h).

    Ainsi, si une éolienne de 2,3 MW produit annuellement 5 000 MWh, on en déduira qu’elle aura produit une quantité d’énergie équivalant à une production à sa capacité nominale pendant 5000/2,3, soit 2 174 heures. Dans ce cas, l’éolienne aura donc un taux de charge de 2.174 * 100/8.760 = 24,82%.

    Le taux de substituabilité, ou taux de substitution, correspond, à puissance installée égale, à la proportion dans laquelle une technologie de production est capable de se substituer à une autre technologie de production. Un rapport entre les taux de charge des technologies comparées permet d’obtenir le taux de substituabilité.

    Ainsi, partant de l’hypothèse couramment admise d’un taux de charge pour l’éolien de 25% et de 80% pour une centrale TGV (la différence entre 100 et 80% étant explicable par les arrêts dus aux entretiens et réparations), on peut en déduire que le taux de substituabilité de l’éolien pour une centrale au gaz sera généralement de 25/80 = 31,25%.