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Les résultats de l'ajustement budgétaire 2012

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 361 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 20/04/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    La revue « Dynamisme », le journal bimestriel de l'Union wallonne des entreprises, considère, dans son édition de février, que le budget wallon 2012 est « un budget qui prépare mal l'avenir ».

    Le magazine rappelle que les hypothèses macro-économiques, sur base desquelles la Wallonie a construit son budget, étaient trop optimistes (1,6% de croissance alors que l'UWE tablait sur 0,2 % hypothèse qui se confirme malheureusement). Moins de croissance signifiant moins de recettes, l'UWE critique la volonté du Gouvernement wallon d'augmenter des taxes régionales générant de nouvelles recettes mais handicapant le pouvoir d'achat et la capacité d'investissement.

    L'UWE reproche au Gouvernement wallon de ne pas avoir entrepris suffisamment d'efforts de modération des dépenses afin de minimiser le risque « d'une cure d'austérité beaucoup plus brutale dans les prochaines années ».

    Comment Monsieur le Ministre réagit-il par rapport aux analyses et critiques de l'Union wallonne des entreprises, critiques articulées autour de la notion de recettes artificiellement gonflées suivies de dépenses trop peu modérées?

    Le conclave budgétaire pendant les vacances de carnaval a-t-il pu inverser substantiellement la tendance critiquée par l'organisation patronale?
  • Réponse du 24/04/2014
    • de ANTOINE André

    Conformément à la loi spéciale de financement du 16 janvier 1989, le budget 2012 initial de la Wallonie a été établi sur base des prévisions macroéconomiques du budget économique du 9 septembre 2011. Celui-ci prévoyait une croissance réelle du PIB de 1,6 % en 2012 et une hausse du niveau général des prix de 2 %.

    Néanmoins, le Gouvernement, lors de son conclave des 27 et 28 octobre 2011, a anticipé un ralentissement conjoncturel, tenant compte notamment de prévisions parues après le budget économique. Il a ainsi retenu un scénario macroéconomique alternatif autour des paramètres 2011 et 2012 qui l’a conduit à alimenter une provision conjoncturelle à hauteur de 40 millions euros.

    Cette provision a permis d’absorber une large part de la perte de recette constatée lors du contrôle budgétaire de mars 2012 initié suite à la publication du budget économique de février 2012.