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L’arrêt des travaux de restauration du Musée d’art ancien de Namur

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 474 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 23/04/2012
    • de SAENEN Marianne
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le musée provincial des Arts anciens du Namurois est installé depuis 1964 dans l’hôtel de Gaiffier d’Hestroy (XVIIIe siècle), propriété de la Province de Namur. Les stucs de la façade avant (1768) sont classés patrimoine exceptionnel de Wallonie.

    Depuis de nombreuses années, ce musée est en cours de restauration. Une grande partie est terminée, mais il semble que le travail soit actuellement à l’arrêt en ce qui concerne les travaux de restauration des stucs de la façade.

    Cette restauration est un travail énorme, les stucs étant fortement dégradés. Il est important d’intervenir, avant qu’ils ne soient plus récupérables du tout.

    Des spécialistes de la question s’interrogent sur l’avenir de cette restauration.

    Monsieur le Ministre peut-il me dire quand les travaux reprendront, et quel est l’agenda de restauration de cet immeuble exceptionnel ?
  • Réponse du 27/04/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les travaux de l’avant-corps de l’ancien hôtel de Gaiffier d’Hestroy ont débuté en 2008 et ont bénéficié, jusqu’à ce jour, d’aides de la Wallonie pour un total de 870 601,69 euros, ce qui illustre de manière assez parlante le soutien que la Wallonie accorde à la mise en œuvre de projets culturels.

    Pour la poursuite des travaux, un montant supplémentaire de 673 414,11 euros s’avère nécessaire. Faute de crédits suffisants, il n’a pu être engagé sur le budget de l’année 2011.

    L’arrêté d’octroi de subside vient d’être soumis à l’avis de l’Inspection des Finances le 10 avril 2012. Dès réception de cet avis, le dossier pourra être présenté au Gouvernement wallon.

    Toutefois, il faut savoir que les travaux auraient pu se poursuivre sans discontinuer car l’introduction d’une demande d’intervention financière complémentaire ne dispense en rien le maître de l'ouvrage de son obligation d'assurer la maîtrise du chantier, lequel ne doit pas être interrompu. Si tel était le cas, le maître de l'ouvrage en assume alors l'entière responsabilité ainsi que les éventuels intérêts et débours qui pourraient en résulter.