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Le renforcement des radars sur les chantiers autoroutiers en Wallonie

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 482 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 27/04/2012
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le prédécesseur de Monsieur le Ministre avait décidé d’installer des radars sur les chantiers autoroutiers en Wallonie.

    Aujourd’hui, il semblerait que Monsieur le Ministre a décidé aussi de renforcer ses contrôles. Est-ce bien dans ses intentions ? Si oui, de quelle manière va-t-il procéder ? Où ces radars seront-ils installés ? Sur l’ensemble des chantiers wallons prévus cette année combien seront concernés ? Sont-ce des radars itinérants ?

    Monsieur le Ministre a-t-il un bilan des résultats engendrés par la présence de ce type de radar itinérant initié par son prédécesseur ? Combien d’automobilistes étaient en infraction ?

    J’ai lu dans la presse qu’en 2008, en Wallonie, 146 personnes avaient été grièvement blessées sur des chantiers routiers. Monsieur le Ministre dispose-t-il de chiffres plus récents ?
  • Réponse du 10/05/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Selon les derniers chiffres de l’IBSR, la Wallonie comptabilisait, en 2010, tous réseaux routiers confondus : 239 accidents à proximité de travaux dont 7 personnes décédées, 40 blessés graves et 314 blessés légers.
     
    En 2011, mon prédécesseur a renforcé la présence de radars préventifs et répressifs sur les chantiers pour protéger tant les ouvriers que les usagers de la route. Malheureusement, l’IBSR ne dispose pas encore de ces chiffres spécifiques d’accidents pour cette année-là.
     
    Cependant, il faut rester prudent dans l’interprétation des chiffres puisque le plan route a été lancé en 2010. Donc, lorsque l’on voudra comparer les chiffres d’accidents, il faudra aussi tenir compte de cette augmentation impressionnante de travaux qui induit inévitablement un risque plus élevé d’accidents à proximité de chantiers.

    Ces derniers mois, la collaboration entre la Direction générale des routes du SPW, la Police fédérale de la route, la SOFICO et les zones de police locale, a été renforcée dans le cadre d’une nouvelle Convention de partenariat de Sécurité routière. La sécurisation des chantiers en fait partie et donc, les usagers de la route peuvent s’attendre à une présence accrue de radars préventifs et répressifs en Wallonie.
      
    Les chantiers « les plus risqués » seront équipés de radars suivant les critères suivants :
    - densité du trafic ;
    - caractéristiques de la voirie (tournant, carrefour, entrées et sorties) ;
    - présence d’un séparateur protégeant les travailleurs ;
    - visibilité du chantier ;
    - importance du rétrécissement de la voirie ;
    - présence d’une « zone à risque » ou chantier localisé sur un « tronçon dangereux » ;
    - durée du chantier ;
    - etc.
     
    Nous donnerons priorité à l’installation de radars préventifs. J’ai d’ailleurs dernièrement demandé à la Direction générale des routes d’investir dans l’achat de radars supplémentaires de ce type.
     
    Cependant, les radars préventifs doivent aussi être alternés régulièrement avec des radars répressifs, en accord avec les services de police et les Parquets, si l’on veut maintenir l’effet escompté.

    Concernant le nombre d’infractions relevées en 2011, je vous propose de vous adresser directement à la Police fédérale qui gère cet aspect. Cependant, je doute que cette information soit pertinente puisqu’il ne s’agit pas de radars fixes et que donc l’intensité des contrôles est extrêmement variable et dépendante de multiples facteurs.