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L'état des routes et la circulation des bus

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 717 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 02/05/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Je suis régulièrement interpellé par une catégorie d’usagers des routes qu’on oublie souvent dans le débat sur la qualité du réseau secondaire.

    En effet, le conducteur de bus utilise la route d’une autre façon que le conducteur d’une voiture. En cas de dégâts importants notamment sur les bords de la route, il roule, au maximum, vers le milieu de la route. Ce qui crée des conflits sans arrêt avec les autres usagers de la route, notamment s’il y a beaucoup d’ornières ou de nids de poule.

    Les bus sont assez souvent plus bas que les voitures. Leur fond touche donc plus rapidement le sol que les voitures. A chaque nid de poule un peu plus profond, les bus risquent d’avoir des dégâts. Il en est de même pour les dos-d’âne trop brusques.

    C’est à croire que les uns et les autres ne se parlent pas. En tout cas pas de cette problématique lorsqu’il s’agit de définir les priorités en matière d’entretien des routes.

    Des réunions de coordination entre le SPW et la SRWT ont-elles eu lieu à ce sujet ? Dans la négative, Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas qu'une telle concertation soit intéressante ?
  • Réponse du 22/05/2012
    • de HENRY Philippe

    La SRWT précise tout d’abord que les bus ne sont pas plus bas que les voitures. Le problème réside dans les porte-à-faux avant et arrière, qui peuvent entrer en contact avec la voirie lors de changements brusques de pente.

    Les dos d’ânes sont interdits sur les voiries empruntées par les bus. Les dimensions des plateaux sont réglementées et tiennent compte des contraintes géométriques des autobus. Cependant, il arrive que les gestionnaires de voirie n’en tiennent pas compte et le TEC réagit alors auprès du gestionnaire afin qu’il corrige son aménagement.

    En outre, les TEC sont simplement attentifs à l’état des routes qu’ils empruntent et transmettent leurs observations et demandes d’intervention au SPW et aux communes.

    Le groupe TEC est en demande d’une meilleure coordination avec le SPW et les communes tant dans la planification des chantiers que pour la conception des aménagements des voiries empruntées par les autobus.

    C’est la raison pour laquelle, j’ai chargé mon administration d’organiser une réunion de travail avec des représentants de la DGO1 et des communes sur ces questions. La réunion a eu lieu le 19 mai 2011. Elle a notamment permis de constater que des lieux de concertation existent, mais sont souvent trop peu exploités. A la suite de cette réunion, j’ai demandé à mon administration de me faire une proposition de chapitre sur la question dans le cadre du contrat de service public. C’est chose faite. Le contrat de service public à venir comprendra un chapitre sur les engagements de la région en la matière, qui prévoit, notamment, de confier à mon administration une mission d’inventaire et de relais concernant les lieux de concertation existants.