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L'état des routes et la circulation des bus

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 503 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 15/05/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Je suis régulièrement interpellé par une catégorie d’usagers des routes qu’on oublie souvent dans le débat sur la qualité du réseau secondaire.

    En effet, le conducteur de bus utilise la route d’une autre façon que le conducteur d’une voiture. En cas de dégâts importants notamment sur les bords de la route, il roule, au maximum, vers le milieu de la route. Ce qui crée des conflits sans arrêt avec les autres usagers de la route, notamment s’il y a beaucoup d’ornières ou de nids de poule.

    Les bus sont assez souvent plus bas que les voitures. Leur fond touche donc plus rapidement le sol que les voitures. A chaque nid de poule un peu plus profond, les bus risquent d’avoir des dégâts. Il en est de même pour les dos-d’âne trop brusques.

    C’est à croire que les uns et les autres ne se parlent pas. En tout cas pas de cette problématique lorsqu’il s’agit de définir les priorités en matière d’entretien des routes.

    Des contacts systématiques sont-ils envisagés entre les TEC et le SPW ? D'autres mesures sont-elles envisagées ?
  • Réponse du 04/06/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    D’une manière générale, les dégradations de voiries, quelles qu’elles soient, sont un désagrément pour l’ensemble des usagers de la route. C'est pourquoi, depuis 2010 et le lancement du Plan Routes, l’accent est mis sur la réfection du réseau routier et autoroutier, notamment grâce aux moyens dégagés par le Plan Routes.

    En ce qui concerne l'implantation d'éventuels dispositifs surélevés, une concertation avec les services réguliers de transports en commun est effectuée par les services de la DGO1 et est d’ailleurs obligatoire.

    Il faut en outre rappeler que les ralentisseurs de vitesse de type dos d'âne ne sont pas permis sur les voiries empruntées par les services d’autobus.

    La mise en place d’un plateau est envisagée si ce dernier répond à certains critères techniques validés par les services techniques des sociétés de transports en commun.