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Les quatre-vingts emplois menacés suite à l'annonce de la fermeture de Techniver à Jemeppe-sur-Sambre

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 206 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 16/05/2012
    • de LUPERTO Jean-Charles
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Le secteur verrier est en difficulté en région de la Basse-Sambre depuis quelques temps.

    Cette fois c'est la direction de Technivert (du groupe Saint-Gobain) qui a annoncé fin mars son intention de fermer le site de Mornimont à Jemeppe-sur-Sambre.

    Techniver fournit notamment Saint-Gobain au Benelux et de nombreux clients indépendants en matière de verre trempé ou feuilleté, de vitrages d'intérieur.

    Le nombre d'emplois s'élève à 80 et la procédure Renault a été enclenchée.

    Deux conseils d'entreprises sont programmés les 16 et 28 avril pour essayer de trouver des solutions.

    J'aimerais dès lors demander à Monsieur le Ministre :
    - où en est actuellement précisément la procédure;
    - des solutions alternatives de reprise sont-elles envisageables;
    - quels sont les contacts avec la direction et les représentants des travailleurs ?

    Plus largement, quel est l'état du secteur verrier en Wallonie ? Quelles sont ses perspectives ? Comment garantir la pérennité du secteur verrier dans la région ?
  • Réponse du 24/07/2012
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le 29 mars dernier, le Groupe Saint Gobain Glass a annoncé la fermeture de l’entreprise Techniver de Mornimont. 80 emplois sont directement concernés par cette fermeture.

    Plusieurs conseils d’entreprises se sont tenus entre la direction de l’entreprise et les travailleurs au cours desquels, ces derniers ont pu poser les questions qu’ils pensaient nécessaires et utiles. Lors du conseil d’entreprise qui s’est tenu le 1er juin 2012, la direction de Techniver a proposé des reclassements aux travailleurs.

    Pour que tous les salariés connaissent dans les meilleurs délais les opportunités potentielles, des entretiens personnels ont été menés avec chacun pour discuter des possibilités d’un reclassement.

    La phase d’information prévue par la loi Renault a laissé place à la phase de négociation. Le premier cycle de négociation entre syndicats et direction a dès lors pu démarrer mi-juin et les conventions collectives de travail ont été signées en date du 6 juillet 2012 par les employés et le 5 juillet 2012 pour les ouvriers.

    Six des 19 employés vont être reclassés sur d’autres sites du groupe en Flandre ou en France, et devraient bénéficier d’une prime de reclassement. Toutefois, il a été précisé par la direction de l’entreprise que les personnes reclassées bénéficiaient d’une clause de 3 mois leur permettant de bénéficier des avantages de la convention dans le cas où leur reclassement ne les satisfaisait pas.

    Les licenciements devraient être effectifs dans le courant du mois d’août. En outre, une cellule de reconversion va être établie en septembre par l’Onem.

    Sur base du constat que rencontre ce secteur spécifique, depuis plusieurs semaines à présent, des contacts réguliers ont été pris avec différents interlocuteurs du dossier tels que le BEP, la SOGEPA, les services du Bourgmestre de Sambreville en vue de constituer un groupe de travail. Il est en effet nécessaire qu’une vision à moyen voire long terme puisse être définie pour l’avenir de ce secteur qui est structurant pour l’emploi.

    Avant de réunir ce groupe de travail, il est nécessaire qu’une étude en profondeur puisse être réalisée sur le moyen voire le long terme du secteur de manière telle à fournir au groupe de travail l’ensemble des éléments qui leur permettront d’avancer dans les meilleures conditions.

    C’est la raison pour laquelle la SOGEPA a été chargée de lancer sans délais ladite étude.