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La cogénération à partir de bois

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 560 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 21/05/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    J'aimerais entendre Monsieur le Ministre sur la situation de cogénération à partir du bois en Wallonie et plus particulièrement du bois traité. A-t-il connaissance de l'utilisation de ce type de bois traité dans la filière de la cogénération? Ces producteurs bénéficient-ils de l'obtention de certificats verts ?
  • Réponse du 11/06/2012
    • de NOLLET Jean-Marc

    Les installations de cogénération alimentées en bois constituent un pilier important du mixte énergétique renouvelable de la Wallonie. D’après les informations du facilitateur biomasse-entreprises arrêtées en avril 2012, la Wallonie compte actuellement 10 installations de ce type permettant de générer environ 1 500 GWh d’énergie thermique et 800 GWh d’énergie électrique. Globalement, le recours à ces installations permet d’économiser plus de 1 million de tonnes de CO2 chaque année, comparé à des installations qui utiliseraient des combustibles fossiles.

    Concernant les sources d’approvisionnement, il y a lieu de noter que :
    * Burgo Ardennes (société papetière) utilise en majorité la liqueure noire issue de leur processus de fabrication et représente plus de la moitié de la puissance installée par rapport aux autres installations de cogénération ;
    * IBV, le Saupont, Renogen, Schyns et Valorbois fonctionnent sur base de leurs propres sous-produits, voire en circuit court (bois humides sous forme de copeaux de bois, écorces, plaquettes, houppiers, branchages…) ;
    * Recybois est alimentée à partir des bois issus des parcs à conteneurs d’Idelux et du BEP en partie.

    D’après le facilitateur, seul Recybois dispose d’un permis d’environnement permettant de valoriser énergétiquement du bois traité. A cet effet, des normes d’émissions strictes leur sont imposées à l’émission, avec des contrôles réguliers des polluants.

    Concernant les certificats verts, ces derniers sont octroyés pour tout combustible renouvelable si la performance globale de l’installation permet de réduire d’au moins 10% les émissions de CO2 par rapport à des installations de référence. C’est le cas de Recybois.

    Le problème des émissions potentiellement nocives est en effet du ressort des administrations du DPA (Département des Permis et Autorisations) et de l’AWAC (Agence Wallonne de l’Air et du Climat) qui délivrent les permis d’environnement et qui précisent les conditions d’exploitation.