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Le remplacement des couches d'usure sur la N676

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 517 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 23/05/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La N676 sur le territoire de Waimes (Amel vers Ondenval, traversée de Sourbrodt) se dégrade à une vitesse telle que les opérations provisoires de sauvetage n'ont plus aucun sens, sauf à poser carrément une nouvelle couche d'usure et de sauver de cette façon un certain nombre de kilomètres avant que leur réfection ne devienne trop coûteuse.

    Les dits tronçons n'ont pas fait l'objet de travaux de remise en état. Par contre, un autre tronçon a été renouvelé, à savoir la traversée du Village d'Amel. Chantier par rapport auquel on se pose la question du bien-fondé.

    La Cour des comptes avait, à l'époque, émis la thèse qu'il faut réserver chaque année minimum 2 % de la valeur patrimoniale du réseau à disposition pour son entretien. Est-ce réaliste ? Est-ce que les routes sont ainsi faites popur tenir aussi longtemps ? Ou faut-il prévoir (dans l'hypothèse d'une amélioration de la situation budgétaire de la Région wallonne) un délai nettement plus court, par exemple 25 ans, ce qui aurait pour conséquence pratique qu'on ne devrait pas prévoir 2 mais 4 % de la valeur patrimoniale du réseau à l'état neuf à l'entretien de celui-ci.

    Prenant un nombre de 7 000 kilomètres de routes régionales (hors réseau autoroutier) qui, à l'état nouveau demandent un investissement de 1 million par km, 2 % signifierait alors qu'on devrait réserver chaque année un montant de 7 000 x 2 % = 140 millions. Or, actuellement, nous réservons quelque 86 millions à l'entretien des routes, devant couvrir par ce montant aussi d'autres frais liés à l'entretien. En effet, le budget d'entretien, tel qu'on le connaît actuellement, est la résultante d'une fusion de plusieurs AB du programme routes - génie civile.

    Combien faut-il d'illustrations pour démontrer que la course contre la montre, la course contre la dégradation progressive du réseau risque d'être perdue ? Vu l'effort en matière d'entretien et vu l'état actuel du réseau, celui-ci se dégrade plus rapidement qu'on ne pourra le remettre en état avec 86 millions par an. Nous sommes en train de créer une charge importante dont nos successeurs hériteront comme une espèce de dette cachée. Monsieur le Ministre dira certainement que mon analyse ne lui convient pas. Je peux le comprendre, mais je refuse d'embellir le discours politique si l'analyse de la question me contraint à ce genre de conclusion. Mais je ne lui fais aucun reproche dans la mesure où lui-même est l'héritier d'une situation à laquelle, collectivement, ses prédécesseurs ont contribué. La question qui se pose actuellement est de savoir si Monsieur le Ministre continuera comme eux l'ont fait ou s'il tente d'inverser la tendance ? Et comment va-t-il s'y prendre vu le contexte budgétaire actuel ?

    Pour en revenir à la question initiale : que va devenir la N676 ?
  • Réponse du 14/06/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Cette question est identique à la question écrite n°414 pour laquelle la réponse fournie est toujours d’actualité.

    Je rappelle que les différentes Directions territoriales des Routes établissent leurs priorités, dans le cadre budgétaire fixé par le parlement, en fonction de critères particuliers tels que la sécurité routière, la dégradation de la voirie, le trafic, la mobilité ou l’impact de la réparation sur le coût global des rénovations, en ce compris en ce qui concerne les couches d’usure.