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Le fait qu'Electrabel n'investit plus en Belgique

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 569 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 29/05/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    On a pu le lire dans Trends.be : Electrabel déclare ne plus vouloir investir en Belgique.
    « Nous ne sommes pas responsables de la sécurité de livraison de l'électricité en Belgique, assène Wim De Clercq, directeur de la production et des achats d'Electrabel, dans les éditions de vendredi de De Standaard et Het Nieuwsblad. Nous le sommes uniquement pour nos clients. Etant donné le climat actuel, nous ne ferons certainement pas de nouveaux investissements en Belgique».

    Cette déclaration a été faite en marge de la fermeture de la centrale de Ruien, la plus grande centrale non nucléaire du pays, annoncée mercredi.
    Wim De Clercq a fait remarquer qu'aucun grand producteur d'électricité n'investissait en Belgique. Entre-temps, Electrabel a investi à l'étranger, notamment à Rotterdam (Pays-Bas) et Wilhelmshaven (Allemagne). »Trends.be, avec Belga, 18 mai 2012.

    La seule décision de fermer des centrales nucléaires ne peut pas expliquer tout – sinon Electrabel n’investirait plus non plus en Allemagne.

    Est-ce la discussion qui concernait le gel des prix qui a crispé les responsables d’Electrabel ? Si tel est le cas, n’oublions quand même pas que ce sont des firmes comme Electrabel qui – par l’envolée des prix pratiqués – ont provoqué l’inflation qui – à son tour – active le mécanisme de l’indexation des salaires. Rappelons donc que des entreprises comme Electrabel ont aussi une responsabilité sociale : entreprendre et investir, ce n’est pas – comme la sauterelle – envahir massivement un pays, le vider et s’en aller vers le prochain.

    Cependant, il me semble que les propos d’Electrabel doivent être mis sous le microscope politique. Est-ce que le Gouvernement wallon a eu contact ou va prendre contact avec le groupe afin d’éviter que nous devenions la cible de chantage politique ? Critiquer, comme l’ont fait certains au niveau fédéral, c’est une chose, éviter des scénarii contre productifs en est une autre.
  • Réponse du 18/06/2012
    • de NOLLET Jean-Marc

    Vu la portée de la question, l'honorable membre est renvoyé à la réponse donnée à Messieurs les députés Jean-Luc Crucke et Michel de Lamotte en Commission de l'énergie, du logement, de la fonction publique et de la recherche scientifique du 5 juin 2012.