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Le haut débit comme facteur d'attractivité économique

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 211 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 29/05/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Belgacom a annoncé fin 2011 un nouveau coup d'accélérateur qu'il compte donner au développement de son offre haut débit en Belgique (technologie du "vectoring" développée par Alcatel ­Lucent). D’autres technologies devront également être mises en avant, par exemple la fibre optique (insuffisamment développée jusqu’à présent).

    N’est-il pas, en effet, urgent d’augmenter sensiblement la puissance de l’offre internet ? Que ce soit pour des motifs qui intéressent le consommateur mais surtout pour des motifs qui intéressent l’économie. En effet, l’infrastructure de communication et la capacité de celle-ci (tant du point de vue de la rapidité, des quantités d’informations échangées et de l’omniprésence de la technologie sur notre territoire urbain et rural) devient de plus en plus un facteur d’attractivité économique d’une région.

    Facteur d’attractivité qui pourra contribuer à augmenter la productivité et donc à créer une compensation par rapport à d’autres facteurs qui pèsent sur la compétitivité des entreprises. Est-ce que Monsieur le Ministre partage-t-il ce point de vue ?

    Disposons-nous d’un plan ou d’une stratégie cohérente et réfléchie à long terme, qui nous permet de programmer endéans un délai raisonnable les investissements nécessaires de façon à ce que la Région wallonne devienne une région vraiment à la pointe du progrès en la matière ? Peut-être avec une longueur de nez d’avance sur les régions qui nous entourent – question d’être attractifs sur ce plan ?
  • Réponse du 05/09/2013
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Le ministre des Technologies nouvelles souscrit à la conclusion d’une nécessaire adaptation de l’offre Internet et spécifiquement haut débit pour les entreprises.
    Les citoyens aussi doivent pouvoir bénéficier de ces services.

    En mettant en place le Master Plan TIC, le ministre des Technologies nouvelles a souhaité mettre en avant des actions primordiales pour faire de la Wallonie une région connectée.

    Différents axes ont pu être identifiés grâce au travail d’experts et de spécialistes du monde numérique.

    L’axe enseignement promeut notamment la création d’une cellule « École Numérique » et la mise en place d’un appel à projets favorisant l’émergence de nouvelles approches pédagogiques en lien avec un équipement technologique ad hoc. Cette action déjà en place depuis deux années, a permis le soutien de 100 projets pédagogiques.

    Le déploiement haut débit dans les bâtiments scolaires est aussi une priorité de cet axe.

    Un axe « infrastructures, entreprises et secteur TIC » a été identifié et reprend une série de mesures concrètes comme la pose de fibre optique systématique, la connexion haut débit des bâtiments publics, la connexion haut débit sans fil des villes, la création d’une plateforme transversale aux pôles permettant aux entreprises d’obtenir de l’information technologique de haut niveau grâce à des experts, la mise en place de la plate-forme DIGIWAL par l’Agence wallonne des télécommunications permettant de fédérer le secteur TIC et aussi le renforcement des aides aux entreprises dans le cadre des usages des TIC avancées.

    Ces actions montrent l’importance accordée par le ministre des Technologies nouvelles, au numérique et aux technologies comme facteur de redéploiement économique pour les entreprises de notre Région.

    Dans ce cadre, le ministre des Technologies nouvelles s’emploie a analyser la situation des aides e-business et RENTIC.

    Toutes ces actions, et celles des autres axes permettent et permettront à la Wallonie de se positionner convenablement sur l’échiquier technologique de l’Europe du XXIème siècle.