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La trichinella

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 522 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 29/05/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La DNF procède chaque année aux contrôles sanitaires concernant la Trichinella, parasite qui peut toucher tant l’animal sauvage que l’animal domestique.

    La Belgique a introduit auprès de l’Union européenne une demande de reconnaissance officielle en tant que « région à risque négligeable ».

    C’est évidemment un élément important dans une région productrice de viande à la consommation.

    Si effectivement, nous sommes « une région à risque négligeable », les contrôles réguliers ont du se terminer par un bilan négatif (pas de découverte de Trichinella ou en tout cas pas au-dessus du seuil critique).

    Puis-je demander à Monsieur le Ministre de nous informer quant au risque effectif que présente encore la Trichinella chez nous ?
  • Réponse du 18/06/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le Département de la Nature et des Forêts ne procède pas au contrôle sanitaire concernant la Trichinella. C’est une prérogative des services vétérinaires et des laboratoires agréés agissant sous le contrôle de l’Afsca.

    Depuis des dizaines d’années, les analyses de viandes porcines en Belgique n’ont plus décelé la présence de Trichines, bien que depuis 30 ans, l’analyse de tous les porcs soit obligatoire, soit quelques 11 millions d’analyses par an.

    Chez les sangliers, au cours des 10 dernières années, seuls deux cas ont été mis à jour, l’un en 2004, l’autre en 2007. La prévalence réelle de trichinella chez cette espèce est de 0,0025%.

    Compte tenu des dispositions des Règlements (CE) n° 853/2004 et 2075/2005, il y a l’obligation d’analyser les sangliers destinés à la consommation humaine, sauf pour ce qui est de la consommation de sanglier par le chasseur lui-même et sa famille.

    Depuis 2 ans, le contrôle « trichine » en faune sauvage concerne aussi les renards. Ces contrôles sont tous négatifs.

    Chez l’homme, aucun cas de trichinose n’a été détecté depuis plus de 30 ans en Belgique.

    C’est sur base de cette prévalence proche de 0 que la Belgique a demandé et obtenu, au niveau de l’Union européenne, le statut de « région présentant un risque négligeable de présence de Trichinella ». Ce statut implique que de nombreuses analyses ne doivent plus être réalisées. Cependant, il implique un programme de surveillance annuel.

    Concernant les sangliers, plus de 11 000 analyses réalisées en 2011 n’ont détecté aucun cas positif.