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La rétrogradation de la Wallonie dans le classement de la compétitivité mondiale

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 434 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 07/06/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    La Belgique a perdu les deux places cette année qu'elle avait gagnées l’an passé au classement de la compétitivité mondiale (IMD) « La Belgique occupe ainsi la 25eme place sur un total de 59 pays » (Belga)

    En cause : la politique fiscale, les finances publiques et le marché du travail.

    Réaction de la FEB : il faut pousser la réforme fiscale et faire preuve de plus de proactivité dans le cadre des projets d'infrastructure.

    Ce sont évidemment des sujets qui touchent les compétences régionales, mais ne relèvent pas de l’exclusivité régionale.

    Et ce sont des points très sensibles car ils demandent à ce que nous nous positionnons dans le débat « austérité versus plan de relance ».

    Ne faut-il pas, pour l’instant, focaliser davantage les moyens budgétaires de la Région wallonne sur les politiques de relance économique (innovation, R&D, …), quitte à proposer un moratoire (limité dans le temps) pour d’autres politiques ?

    Ne faut-il pas accélérer les investissements publics (logement, infrastructure, zoning, ...) suivant une logique anti-cyclique répondant de la sorte à la demande d’être plus proactifs ?

    Les politiques en matière d’emploi et de lutte contre le chômage génèrent-elles les résultats escomptés ?
  • Réponse du 25/06/2014
    • de ANTOINE André

    Je me permets de ne pas répondre aux questions portant sur les politiques d’innovation et de recherche & développement ainsi que sur les investissements publics, ces matières ne relevant pas de mes compétences. Quant à savoir si "les politiques en matière d'emploi et de lutte contre le chômage génèrent les résultats escomptés", l'honorable membre conviendra qu’il s’agit ici d’une question large.

    Je ne reviendrai pas sur toutes les mesures que j’ai déjà mises en œuvre pour renforcer l’adéquation entre l’offre et la demande d’emploi. J’ai déjà eu, à de nombreuses reprises, la possibilité de m’exprimer sur cette problématique.

    J’aimerais néanmoins attirer l'attention de l'honorable membre sur la baisse continue des chiffres de la demande d’emploi, et ce en dépit de la crise que nous avons connue et dont les effets se font encore ressentir aujourd’hui dans l’économie. Ainsi, en décembre 2009, nous comptions 224.996 demandeurs d’emploi. Au 31  mai 2014, la Wallonie compte 207.549 demandeurs d’emploi, soit une diminution d’environ 8 %. Cette baisse me conforte donc dans les choix opérés en matière de politique d’emploi et de formation.

    J’attire aussi son attention, sans revenir une nouvelle fois sur le détail des chiffres, sur les efforts inédits réalisés en matière d’emploi et de formation, notamment dans le cadre du Plan Marshall 2.vert.