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Le fait de savoir si la fiscalité routière est suffisante pour financer les routes et les alternatives par rapport à la route

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 815 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 07/06/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Il semble que Monsieur le Ministre demande une hausse de l'enveloppe SNCB pour la Wallonie et qu'il veut qu'une part de la fiscalité routière finance le transport en commun.

    Citons la presse : « Effleurant l'air de rien le blocage du dossier du tram liégeois, le ministre Ecolo déplore l’essor du réseau routier : je constate que si les investissements rail ou mobilité durable sont remis en cause, les investissements routiers, eux, continuent d'augmenter, ça ne correspond pas au sens de l'histoire. Force est de constater que le réseau routier wallon est l'un des plus denses au monde, mais aussi l'un des plus longs par habitant (24 m par habitant). Cela se répercute inévitablement sur la charge payée par chaque Wallon et pèse lourdement dans le budget wallon. Conséquence : Philippe Henry plaide pour qu'une part des recettes de la fiscalité routière puisse être affectée à l’amélioration du système alternatif de transport ( en commun, ferroviaire, etc.) ».

    Sur le plan idéologique, je peux comprendre la revendication de Monsieur le Ministre. Mais où en sommes-nous par rapport à la réalité de terrain ?

    Est-ce que vraiment les investissements routiers montent à un point tel que le Gouvernement wallon sache financer un entretien suffisant et une sécurisation correcte du réseau ?

    Oui, il faut plus de moyens pour une mobilité alternative par rapport à la route. Mais faut-il cultiver le mythe du « tout à la route » ? Un simple coup d’œil ne suffit-il pas pour savoir que la Région wallonne est loin d’investir le pourcentage de la valeur patrimoniale du réseau que demande la Cour des Comptes pour l’entretien ordinaire et extraordinaire du réseau ?
  • Réponse du 28/06/2012
    • de HENRY Philippe

    Je suggère à l’honorable membre de s’adresser à mon collègue en charge des travaux publics pour obtenir des précisions sur les budgets disponibles sur crédits ordinaires et dans le cadre des investissements de la SOFICO afin de voir si les crédits d’entretien et de rénovation lourde de certaines infrastructures routières sont suffisants en proportion de la valeur patrimoniale du réseau routier.

    Pour ma part, et dans le cadre des mes compétences, il me semble nécessaire, pour mieux approcher de la demande en zones rurales comme en ville, de disposer de moyens accrus en faveur du développement de l’offre de transport public.