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Les ASBL Natagora et ACQU Belgique

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 829 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 12/06/2012
    • de EERDEKENS Claude
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Tous les Parlementaires wallons ont reçu le courrier ci-annexé émanant, semble-t-il, de ces deux asbl.

    Quelle est la position de Monsieur le Ministre vis-à-vis des critiques ainsi exprimées?
  • Réponse du 14/09/2012
    • de HENRY Philippe

    Comme l'honorable membre et ses collègues, j’ai reçu copie du courrier qu'il évoque.

    Je souhaiterais tout d’abord m’étonner du relais que l'honorable membre fait de ce courrier sans précaution préalable. Il s’agit en effet d’un courrier où tant le nom de l’association Natagora que l’ASBL ACQU (Association des Comités de Quartier…Ucclois) ont été usurpés par un auteur inconnu. Cette lettre ne comporte aucun en-tête, ce qui aurait dû attirer l'attention de l'honorable membre. Mes services ont pris contact avec ces associations qui ont confirmé l’usurpation de leur nom. L’association ACQU ignorait même ce qu’est l’URP. C’est un fait délictueux et ce courrier doit être considéré comme anonyme. J’ignore si elles vont mener une action contre cette usurpation.

    Sur le fond, une réunion a eu lieu le 9 mai dernier entre le directeur général de mon administration et les responsables territoriaux aux fins de préciser différents aspects liés à l’organisation du service.

    Lors d’une seconde réunion le 23 mai avec l’ensemble des agents de l’URP il a été proposé par le Directeur général de la DGO3 de mettre l’URP directement sous sa responsabilité concrétisant ainsi une demande des agents. Au cours de cette même réunion, la question des priorités du service a été discutée. Les représentants territoriaux de l’URP doivent dans ce cadre faire des propositions à leur hiérarchie qui seront ensuite discutées en comité de direction. Lors de cette réunion, aucune remarque de fond n’a été émise par les participants.

    Je tiens à rappeler ce que j’ai déjà dit à plusieurs reprises : les réunions en cours sont liées à une réorganisation du service pour le rendre plus efficient et ne relèvent en rien d’une refonte qui serait contraire aux décisions prises antérieurement lors de la mise en place et la création de l’URP.

    Je reste convaincu, tout comme mon administration, que l’URP a sa place au sein du Département de la Police et des Contrôles. Une cellule répressive capable d’intervenir à tout moment sur le territoire wallon est nécessaire.

    La disparition de l’URP n’est pas à l’ordre du jour et le Directeur général de la DGO3 est garant de sa pérennité. Il n’y a donc aucun débordement administratif et la hiérarchie de l’administration bénéficie de toute ma confiance dans ce dossier.