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L'encadrement des activités de "paint-ball" et d' "air-soft" en Wallonie

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 332 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 18/06/2012
    • de DESGAIN Xavier
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    Ces derniers temps, les activités de « paint-ball » et « d’air-soft » se développent un peu partout en Wallonie, parfois dans des bâtiments, mais très souvent en milieu naturel comme les forêts, les terrils, etc. Si le « paint-ball » est  bien connu, « l’air-soft » est une activité du même type qui propulse des billes en caoutchouc plutôt que des projectiles de peintures.

    Monsieur le Ministre peut-il me faire le point sur les réglementations qui ressortent de ses compétences ? Un suivi de ce type d’activités est-il effectué par ses services ?

    Ces activités étant considérées par leurs promoteurs comme des activités de loisirs centrées sur le respect du fair-play, Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas qu’elles devraient faire l’objet d’un encadrement rigoureux, sur des terrains de loisirs dédicacés à ces activités ?

    Ceci avec pour objectif que ces activités de « loisirs » ne se transforment pas en activités, voire même en formations paramilitaires, d’une part, et que, d’autre part, chaque coin de bois ou morceau de terril wallon ne soit pas susceptible de se transformer en champ de bataille.

    Cela permettrait de surcroît de baliser ces zones, de telles sortes que des promeneurs ne puissent pas tomber nez à nez avec ces pratiquants et éviter ainsi toute bille ou balle perdue, mais aussi pour s’assurer que la bonne qualité de l’environnement dans ces sites boisés soit bien respectée.
  • Réponse du 01/04/2014
    • de FURLAN Paul

    Des activités telles que le « paint-ball » ou « air-soft », relèvent d’une réglementation au niveau fédéral portant sur les « divertissements actifs ».

    Cette législation, visant à protéger le consommateur, fixe notamment des règles concernant les responsabilités des organisateurs au niveau de la sécurité.

    En matière de tourisme, il n’existe pas de reconnaissance ou délivrance d’une autorisation pour de telles pratiques de « loisirs ».

    Ces activités sont souvent pratiquées en pleine nature et, lorsqu’un accident survient, c’est toute l’image touristique d’une région qui peut en souffrir.

    C’est pourquoi depuis 2004 le C.G.T., en association avec le secteur des « activités de pleine nature », a mené une réflexion, laquelle a débouché sur la création de l’ASBL WANT (Wallonie Aventure Nature Tourisme) dont la vocation est certes de faire la promotion de ce secteur, mais également de sensibiliser les entrepreneurs aux problèmes de sécurité.

    Au niveau du Département du Tourisme et dans les limites évoquées supra, une charte de bonne conduite a ainsi été rédigée par l’ASBL et des audits de contrôle sont réalisés auprès de ses membres.