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Le fait que de moins en moins de jeunes se lancent comme indépendants

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 462 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 10/07/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Citons d’abord la source : "L’Indépendant", édité par le syndicat neutre pour indépendants, édition n° 13 (2012)

    « Des jeunes âgés de 18 et 30 ans optent de moins en moins pour l’entrepreunariat et décrochent plus vite qu’il y a dix ans. C’est ce qui ressort d’une étude menée par le SNI. En 2002, la part d’indépendants débutants entre 18 et 30 ans s’élevait encore à 36.6 % du nombre de starters. Ce nombre a chuté à 33.9 % en 2011. ».

    Voilà un premier constat avancé par le SNI que je demande à Monsieur le Ministre de confirmer ou, le cas échéant,  de corriger.

    « De plus, les jeunes entrepreneurs jettent plus vite l’éponge qu’il y a 10 ans. En 2011, la part d’indépendants  entre 18 et 30 ans qui ont décroché était de 19.5 % tandis qu’en 2002 il s’agissait de 16.7% ». Si ce constat s’avère correct, il est indispensable d’examiner les causes et de mettre sur pied une stratégie d’aide à la gestion du risque. Question d’éviter que les starters s’engagent dans une voie au bout de laquelle ils sortent perdants. Qu’en pense Monsieur le Ministre ?

    Ce qui serait positif, c’est qu’il y ait plus de jeunes femmes qui soient tentées par l’aventure. Le SNI détecte le rôle important pour l’enseignement. Celui-ci doit davantage former à l’entrepreunariat. Je ne peux que souscrire à cette thèse. Si on ne donne pas le goût d’entreprendre aux jeunes, ce sera beaucoup plus difficile plus tard. La formation en alternance stimule d’ailleurs plus que d’autres filières de formation le goût d’entreprendre chez les jeunes. S’il en est ainsi, c’est que le jeune a été en contact permanent et direct  avec l’entreprise le long de sa formation. Une partie des moyens consacrés à l’airbag ne pourrait-elle pas être réorientée vers la formation en alternance, question d’indemniser les patrons qui sont prêts à faire l’effort de former des jeunes ? La même question se pose pour ce qui concerne les primes à l’embauche.