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Le niveau de bruit dans nos villes

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 897 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 10/07/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Suivant une enquête de satisfaction menée par Test-Achats, les citoyens ont eu la possibilité d’évaluer leur ville sur base de plusieurs critères, dont le niveau d’exposition au bruits.

    Parmi les 20 villes flamandes et wallonnes et Bruxelles, il n’y a que trois (Marche-en-Famenne, Arlon et Wavre) qui se rangent parmi les villes bénéficiant d’un score de satisfaction élevé de la part de ses citoyens.

    A l’inverse, on en trouve cinq dans la catégorie « satisfaction moyenne » et les  trois villes de la catégorie « satisfaction faible » sont soit wallonnes soit bruxelloises.
     
    D’autres critères de classement ont été la mobilité et le transport, l’emploi, l'environnement tel que la collecte des déchets, le sentiment d’insécurité …

    Dans le classement global, seule Marche-en-Famenne est reprise dans la catégorie des « satisfaction élevée », les autres passant en catégorie « satisfaction moyenne » ou faible (Charleroi).
     
    Cette enquête nous donne donc des résultats interpellants – notamment sur le plan de l’environnement.

    N’est-il pas utile d’approfondir les questions soulevées par cette enquête et de mettre sur pied des stratégies qui visent à remédier aux déficits constatés ?
  • Réponse du 14/09/2012
    • de HENRY Philippe

    En matière de bruit urbain, la Région wallonne respecte ses obligations européennes en réalisant actuellement les cartographies acoustiques des villes de Liège et Charleroi. Les cartes seront suivies de plans d’action destinés à remédier aux problèmes des zones les plus bruyantes qui auront été identifiées.

    C’est un premier pas.

    Toutefois, la problématique de la pollution sonore est prise en compte dans les décisions relatives aux modifications de plans de secteur, à l’implantation des grandes infrastructures routières et ferroviaires, ainsi que lors de l’instruction des demandes de permis d’environnement pour les établissements industriels.

    Cette stratégie d’ensemble vise à l’amélioration progressive de la qualité de l’ambiance sonore des villes wallonnes.