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L'Ecole d'administration publique

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 663 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 13/07/2012
    • de BORSUS Willy
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    Le gouvernement a récemment entériné le choix de la ville de Namur comme siège administratif de la future Ecole d’administration publique tout en précisant que les prestations seront décentralisées dans les principales villes wallonnes à savoir Charleroi, Liège et Mons ainsi qu’à Bruxelles.

    Monsieur le Ministre pourrait-il me donner davantage de précisions sur ces prestations décentralisées ? En quoi consistent-elles ? Pour quelles raisons le cas échéant « éparpiller » les diverses missions de l’Ecole dans des lieux différents ? Pourquoi ne pas avoir opté pour une seule implantation ? Quels seront les coûts engendrés par cette multitude de lieux ?

    Sachant que les cours de formation pour l’obtention du certificat de management public seront confiées aux universités, quelles missions se réaliseront effectivement à Namur ?

    Le projet d’une Ecole d’excellence pour les agents wallons et futurs mandataires ne risque-t-il pas de perdre en crédibilité et prestance du fait de cette impossibilité d’opter pour une seule localisation ?
  • Réponse du 20/07/2012
    • de NOLLET Jean-Marc

    Sur ma proposition, les Gouvernements de la Fédération et de la Wallonie ont effectivement décidé ce 5 juillet que les formations conçues et mises en œuvre par l’Ecole seront décentralisées dans plusieurs lieux de la Wallonie et de la Région de Bruxelles-capitale (Charleroi, Bruxelles, Liège, Mons, Namur,…).

    Ces formations seront dispensées dans différentes localités en vue de correspondre au mieux aux lieux de prestations des bénéficiaires de l’Ecole.

    Cette décision s’inscrit d’ailleurs en parfaite conformité avec l’article 1er, alinéa 3 de l’accord de coopération du 10 novembre 2011 créant cette école, lequel stipule que «  L’Ecole répartit ses activités de formation dans plusieurs sites sur le territoire de la Région wallonne et de la Région de Bruxelles-capitale ».

    Il me paraît, en effet, important, pour des questions liées tant au déplacement du personnel qu’au coût, de permettre à celles et ceux qui bénéficieront des formations de profiter des nombreuses infrastructures existantes en Wallonie et à Bruxelles proches de leur lieu de travail.

    Cette possibilité de décentralisation est offerte dans le cadre de toutes les formations mises en œuvre par l’Ecole.

    Quant à la crédibilité de l’Ecole, j’ose croire qu’elle relèvera surtout de la qualité des prestations qui seront offertes au personnel des services publics concernés, pour le plus grand bénéfice de leurs usagers.