/

L'avenir de Duferco à Charleroi

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 249 (2011-2012) 1

1 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 20/07/2012
    • de KILIC Serdar
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    Depuis sa collaboration avec le Russe Novilpetsk Steel, la situation de Duferco a évolué de manière négative à Charleroi, jusqu'à la fermeture du site d'exploitation carolorégien.

    On sait qu'après s'être partagé les outils de production, la ligne de sidérurgie s'est vue amputée par la fermeture du haut fourneau, condamnant la phase à chaud de Duferco Charleroi.

    A ce moment, avant la fermeture du mois d'avril dernier, Duferco cherchait un partenaire pour la relance de la phase à chaud.

    Il est toujours envisageable d'y arriver en acquérant un four électrique. On se rappelle qu'une étude datant de 2009 et menée par Vinçotte Environnement S.A., remettait des conclusions favorables en ce sens. On évoquait alors la somme de 60 millions d'euros. Elle était alors plus raisonnable que la solution préconisée par le rapport Laplace qui estimait le coût à quelque 150 millions d'euros.

    Avec le rebondissement de ces derniers jours, Monsieur le Ministre pourrait-il nous dire comment le dossier de Duferco et de Carsid a-t-il évolué? Un partenariat avec la Région wallonne est-il toujours envisageable ?

    Il est à mon sens utile de ne pas perdre de vue l'évolution de ce dossier, sachant que la relance concernerait quelques 200 emplois.

    La problématique de la sidérurgie wallonne se doit d'être analysée dans son ensemble, et le temps est un facteur aggravant. Il me semble dès lors utile de continuer à penser de manière globale et de rassembler les réflexions en cours au sujet de la sidérurgie, via peut-être une table ronde, pour envisager la sidérurgie wallonne de demain, qui, j'en suis persuadé, reste possible, compétitive et de qualité, la caractéristique de notre acier en Wallonie.