/

La néosporose

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 650 (2011-2012) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 13/08/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Un groupement d’agriculteurs me contacte en attirant mon attention sur le risque que – suivant des recherches scientifiques – le bétail devienne malade (néosporose) si les prairies sont trop souvent fréquentées par des chiens y laissant leurs crottes.

    Recherchant à vérifier l’information, je lis par exemple : « Neospora caninum est un parasite unicellulaire (ou protozoaïre) qui a été découvert chez le chien au cours des années 1980. Au début des années 1990, on constate que Neospora est une cause importante d’avortement chez les bovins. La néosporose – la manifestation clinique d’une infection à la Neospora – est maintenant diagnostiquée sur tous les continents ; on lui attribue de 10 à 25 % des avortements chez les bovins. Dans plusieurs pays, Neospora est la cause la plus fréquemment diagnostiquée d’avortement chez les bovins, devançant les virus tels le BVD et l’IBR ainsi que les bactéries comme Leptospira » (http://www.conception-animal.com/pdf/neosporose.pdf)

    Ce phénomène est-il connu de Monsieur le Ministre ? A-t-il été contacté par des agriculteurs ou par leurs syndicats en la matière ? Le problème est-il répandu ?

    Comment alors réagir ? Quelles mesures sanitaires et de contrôle prendre ? Comment sensibiliser le public par rapport au risque ? Comment le responsabiliser ?

    Ne doit-on pas craindre que le phénomène gagne en importance dans la mesure où les itinéraires de balade à travers les champs sont accessibles à tout un chacun ?





  • Réponse du 05/09/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je voudrais tout d’abord rappeler que cette matière ne relève pas de mes compétences mais relève des compétences du Gouvernement fédéral.

    La néosporose atteint, principalement les chiens et les bovins ; ces derniers étant des hôtes intermédiaires. Chez les bovins, le symptôme principal est l’avortement (à tous les stades de gestation).

    Concernant la transmission, les bovins peuvent s’infecter en ingérant des aliments ou de l’eau souillés par des excréments de chiens contenant des formes infectieuses du parasite. C’est ce que l’on appelle une transmission horizontale et donne souvent lieu à des avortements groupés (liés à une source de contamination commune). La transmission verticale (d’une mère infectée à son veau) est également importante d’un point de vue épidémiologique.

    Il me semble important que l’autorité fédérale informe les producteurs afin que ceux-ci puissent maitriser la transmission, qu’elle soit horizontale ou verticale.