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L'implantation de champs photovoltaïques en Wallonie

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 747 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 20/08/2012
    • de EERDEKENS Claude
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    Ayant eu l'occasion de circuler en Allemagne dans la région de Trèves (Trier), j'ai constaté une multiplication dans de nombreux endroits de cette belle région allemande de champs photovoltaïques à proximité de l'autoroute sur des emplacements permettant un ensoleillement maximum.

    Or, le climat de la région de Trèves ressemble à s'y méprendre au climat de la Wallonie. L'ensoleillement y est grosso modo plus ou moins équivalent.

    Pour quelles raisons n'a-t-on pas à ce jour développé cette filière photovoltaïque sur des versants excellemment exposés et sur des terrains présentant une faible qualité agricole ou autre ?

    Monsieur le Ministre serait-il décidé à soutenir de tels projets en Wallonie et dans l'affirmative, sous quelles conditions ?

    A l'effet de capter un maximum de certificats verts, une commune serait-elle soutenue par le Gouvernement wallon si elle devait proposer la création sur des terrains agricoles bien exposés de champs photovoltaïques situés à proximité d'un poste de transformation ?

    Pour l'hypothèse où un nombre important de citoyens de ladite commune ou d'ailleurs seraient mobilisés pour ce projet, aura-t-il ou non le soutien de Monsieur le Ministre ?
  • Réponse du 10/09/2012
    • de NOLLET Jean-Marc

    Le développement d’un projet tel qu’évoqué dans la question est actuellement soutenu par le biais de l’octroi de certificats verts en vertu de l’arrêté du Gouvernement wallon du 30 novembre 2006 relatif à la promotion de l’électricité produite au moyen de sources d’énergie renouvelables ou de cogénération. Le dispositif actuellement en vigueur privilégie cependant les productions autoconsommées qui présentent l’avantage de limiter les pertes d’énergie liées à la distribution et au transport sur le réseau. Ainsi, en ce qui concerne le développement d’installations de moyennes et grandes puissances, il est préférable d’utiliser le potentiel important offert par les toitures des entreprises ou encore des bâtiments publics qui offrent des surfaces importantes, tout en permettant l’autoconsommation d’une partie de l’électricité produite.

    Dans un souci de développer une expertise locale qui soit capable, à l’avenir, de répondre à la demande croissante, tant en terme du nombre d’installations que de leurs tailles, il est important de ne pas brûler les étapes. Une période de transition est donc nécessaire pour faire évoluer un paysage photovoltaïque dans lequel les installations de moyennes et grandes puissances prendront progressivement plus d’importance. Le développement de centrales solaires sur le toit de nos petites et moyennes entreprises répond à cet objectif.