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"l'absentéisme : un quart d'année !"

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 498 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 20/08/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Les travailleurs seraient en moyenne absents pendant un quart d’année. (Dynamisme, mai-juin 2012)

    Explications : maladie, crédit-temps, ….
    Quelques caractéristiques :
    - les ouvriers sont plus absents que les employés ;
    - avec l’âge, l’absentéisme augmente ;
    - plus l’entreprise est de taille, plus les travailleurs s’absentent ;
    - les secteurs en ponte quant à l’absence : commerce et réparations.

    Pour 2010-2011, l’absence au travail diminue.
    Raisons :
    - augmentations des absences pour motifs légaux (congés, jours fériés…) et pour motifs d’incapacité de travail ;
    - diminution importante du chômage temporaire.

    N’y a-t-il pas d’opportunité à creuser en visant une politique qui tente de mettre les jeunes au travail pendant l’absence des travailleurs ? Question de les intégrer au fur et à mesure dans la réalité de l’entreprise ? En saisissant l’opportunité pour offrir aux jeunes le contact avec une série d’entreprises ? En créant une série d’incitants spécifiques ?
  • Réponse du 08/02/2013
    • de ANTOINE André

    Les circonstances de la vie privée poussent parfois le travailleur à effectivement prendre congé : congé parental, interruption de carrière, crédit-temps. En cas d’absence, il appartient à l’employeur de décider ou non de son remplacement.

    Il est vrai que l’immersion des jeunes en entreprise est un véritable levier d’action qui leur permet de se confronter aux réalités de l’entreprise et des postes de travail, de réaliser un bilan de leurs compétences, d’affiner ou de réorienter leurs choix professionnels et d’acquérir une expérience professionnelle.

    Les outils permettant l’immersion des jeunes en entreprise existent déjà bel et bien en Wallonie ; citons, à titre indicatif, les mises en situation professionnelles organisées par le Forem, le Plan Formation Insertion « Jeunes », les essais-métiers, la formation en centres de compétence ou encore les stages en entreprises mis en œuvre dans le cadre de la formation en alternance.

    Ces outils ont déjà montré leur efficacité et doivent continuer à être soutenus dans leur développement.