La meilleure résistance du marché de l'emploi wallon

• Session : 2011-2012
• Année : 2012
• N° : 501 (2011-2012) 1

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• Question écrite du 20/08/2012

  • de STOFFELS Edmund
  • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports
  
  On aura toujours tendance à se comparer avec la Flandre.
  
  Ce faisant, on entend régulièrement que le marché de l’emploi wallon résiste mieux à la crise que le marché flamand. Même pendant la crise, il y a plus d’emploi créés qu’il n’y a eu d’emplois détruits.
  
  Tandis que la Flandre a été fortement touchée par le crise de l’automobile (en lien direct avec le manque de confiance du consommateur), la Wallonie a pu profiter d’un secteur de chimie et du pharmaceutique dans lesquels l’emploi a été croissant, malgré la crise. A l’inverse, la situation dans le secteur de la sidérurgie wallonne n’a pas été glorieuse.
  
  Quoi qu’il en soit, toute comparaison ne doit nous faire perdre de vue qu’en termes de taux de chômage, la situation est et reste préoccupante en Région wallonne – tant le chômage des jeunes que le chômage de longue durée. Faisons donc preuve de modestie.
  
  Puis-je demander à Monsieur le Ministre de nous dresser un tableau qui nous permet de comprendre et de dessiner le dynamisme des différents secteurs économiques en matière d’emploi ? Quels sont les secteurs où l’emploi a été créé ? Quels sont les secteurs où le chômage a diminué ? Et à l’inverse, quels sont les secteurs ou l’emploi a été détruit et où le chômage a augmenté ou stagné ?
  
  Dans quelle mesure est-ce que les observations ainsi faites coïncident-elles avec les politiques wallonnes en matière de Plan Marshall 2.vert et d’alliance emploi-environnement ? En d’autres termes, quelle est la part du politique dans cette évolution ?
  
  Finalement, de quel type d’emploi s’agit-il lorsqu’on parle d’emplois créés ? D’emplois intérimaires, de titres services, … ou d’embauches classiques offrant au travailleur des perspectives plus fiables ?