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La seconde édition du "Printemps de la Mobilité"

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 974 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 20/08/2012
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    La seconde édition du Printemps de la Mobilité s’est déroulée du 7 au 11 mai 2012. Cette opération vise à promouvoir l’usage du vélo, de la marche et du co-voiturage et est organisée par les écoles wallonnes.

    Les enfants mettent ainsi en place des solutions concrètes que les communes impliquées, essayent de réaliser.

    Le Gouvernement wallon apporte son aide financière. Monsieur le Ministre peut-il me donner le montant des subsides pour cette seconde édition ?

    Est-il en mesure de dresser le bilan si pas complet, du moins provisoire de cette édition du Printemps de la Mobilité ?

    Combien d’écoles wallonnes y ont participé ? Monsieur le Ministre note-t-il une augmentation de la participation par rapport à la première édition ?

    Sur base de l’édition précédente, quelles sont les actions réalisées par les communes ?

    L’initiative sera-t-elle reconduite en 2013 ?
  • Réponse du 12/09/2012 | Annexe [PDF]
    • de HENRY Philippe

    Afin de mener des projets de mobilité concrets dans les écoles dans le cadre du Printemps de la Mobilité, la Wallonie a fait appel à des associations expérimentées en mobilité et en travail avec le milieu scolaire. Celles-ci sont donc subventionnées afin de mener un certain nombre de projets sur le terrain dans les communes et les écoles sélectionnées.

    Les trois projets menés sont :
    * « L’école au bout des pieds », conçu et mis en œuvre conjointement par les ASBL GAMAH, Empreintes et Sentiers.be. Il s’agit de réfléchir avec les enfants aux itinéraires les plus adaptés pour rejoindre l’école, et de la promotion au sein de l’école des itinéraires envisagés et inciter les autres élèves à les utiliser
    * « Construire son REVe », conçu et mis en œuvre par l’ASBL Pro Velo. Le but est d’apprendre aux enfants à se déplacer à vélo dans la circulation, de définir avec eux les itinéraires les plus adaptés pour rejoindre l’école, de présenter les itinéraires aux autorités communales concernées, de sensibiliser les parents et de les former à la pratique du vélo dans la circulation, enfin de promouvoir ces itinéraires pour inciter à leur utilisation
    * « Schoolpool », conçu et mis en œuvre par l’ASBL Taxistop, promeut le covoiturage vers l’école. Concrètement, voici les différentes étapes du projet : formation à l’utilisation du programme « schoolpool » destiné à l’encodage des coordonnées des covoitureurs potentiels. Puis réalisation une campagne de sensibilisation au sein de l’école pour inciter les élèves à s’inscrire dans la base de données. Ensuite, présentation des itinéraires aux autorités communales concernées ; enfin, inscriptions dans la base de données

    De plus, l’ASBL Empreintes intervient au début de chacun des projets pour mener une animation sur le thème de la mobilité en général.

    Pour l’édition 2011-2012 du Printemps de la Mobilité, les subsides octroyés aux associations partenaires (les opérateurs) correspondent aux montants suivants : voir tableau en annexe.

    Au total, ce sont donc 26 écoles réparties dans 22 communes qui ont mené à bien ces projets lors du Printemps de la Mobilité 2011-2012.

    De manière générale, le bilan est très satisfaisant pour cette seconde édition. Le nombre de participants est légèrement moins important qu’en 2010-2011 et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord car, pour cette 1ère édition, les opérateurs avaient quelque peu sous-estimé le temps de travail et les frais liés à leur projets. Pour des montants identiques, les opérateurs ont donc pu suivre moins de projets.

    Ensuite, cette diminution résulte également du fait que les opérateurs se sont vu affecter une partie de leur subvention au suivi des écoles ayant déjà participé en 2010-2011 afin de s’assurer de la pérennisation des projets.

    Il est important de souligner que les projets ont d’autant plus de succès et se déroulent d’autant mieux lorsque la commune est réellement impliquée tout au long du processus, motivée pour suivre ce projet et effectuer les aménagements nécessaires pour pratiquer d’autres moyens de déplacements sur le chemin de l’école. C’est la raison principale pour laquelle les communes et les écoles doivent être conjointement impliquées pour poser leur candidature.

    Au niveau des actions locales, le bilan est également satisfaisant et les actions menées ont pris des formes diverses : Mise en place et inauguration de zones de dépose-minute, petit- déjeuner offert aux enfants expérimentant un autre moyen de déplacement, rangs à pied ou à vélo, concours inter-classes, sensibilisation de tous les élèves de l’école, animations dans les classes, rencontre avec les autorités communales et présentation du projet, conférence de presse, repas ou verre de l’amitié, ballade/randonnée vélo ou à pied, distribution de feuillets d’information, tenues de stand d’information lors d’animations au sein des communes, échanges entre 2 écoles ayant chacune participé à une édition du Printemps de la Mobilité, enquête sur la mobilité, actions de promotion, inauguration d’itinéraires piétons ou cyclables, ateliers (sécurité routière, infrastructure, équipement, …), barrage filtrant aux abords de l’école pour toucher les automobilistes, placement de crayons fluos aux abords des écoles, exposition sur le thème de la mobilité, campagne de prévention, présentation du projet à d’autres écoles de la commune, remise de « cartes des itinéraires » aux élèves, parcours d’initiation au vélo, réalisation de vidéos, sensibilisation des parents, …

    Ainsi, un bilan très positif peut être dressé de cette seconde édition tant en matière de sensibilisation que de mise en place d’outils concrets. La 3ème édition est déjà lancée puisque l’appel à candidatures, paru en mai 2012, est à présent clôturé ; la sélection est en cours pour que les projets puissent démarrer le plus rapidement possible après la rentrée scolaire. En effet, si bon nombre d’actions concrètes sont dans les faits mises en place au printemps, elles le sont après une longue période de préparation.