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La liaison fluviale Seine-Escaut

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 681 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 23/08/2012
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le 16 février 2011, je questionnais le prédécesseur de Monsieur le Ministre sur l'évolution des travaux de la liaison Seine-Escaut, liaison stratégique pour le développement fluvial wallon, ainsi que pour le trafic nord-sud. Dans sa réponse, le ministre évoquait l'évolution de l'étude environnementale et le dépôt futur d'une déclaration environnementale qui devrait faire l'objet d'une approbation par le gouvernement.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur le dossier et les suites techniques réservées à son traitement ? Quelle est la dynamique actuelle du dossier ? Les échéances sont-elles respectées ? Des difficultés particulières sont-elles apparues ? Lesquelles ?

    La presse française vient d'évoquer les craintes d'abandon du dossier sur le territoire français suite à une interpellation de l'ex-ministre Borloo au gouvernement ! Monsieur le Ministre est-il au courant des tergiversations françaises et a-t-il eu l'occasion d'évoquer le dossier avec son homologue français ? Qu'en est-il ? Une menace de report doit-elle être prise au sérieux ? Le gouvernement français pourrait-il remettre en cause la finalisation du dossier sans concertation avec les autorités belges et wallonnes ? Quelles sont les garanties dont dispose Monsieur le Ministre?

    De nombreuses voix s'élèvent également, en Wallonie Picarde, quant à la lenteur mise à décider du sort qu'il convient d'apporter au pont des Trous de Tournai. Pourquoi le gouvernement n'a-t-il pas encore décidé et ne s'est-il pas prononcé sur le rapport qui proposait le rehaussement et l'élargissement dudit pont ? Qu'est ce qui justifie le retard mis à décider et quel est l'échéancier de Monsieur le Ministre ? Est-il exact que les financements européens seront définitivement perdus si les travaux ne sont pas engagés et terminés pour 2013 ? Quelle est l'importance des coûts envisagés ? Monsieur le Ministre est-il conscient de l'importance que revêt ce dossier pour l'économie de la Wallonie Picarde et l'économie wallonne ? Faudra-t-il se résigner à constater le détournement du trafic fluvial vers la Flandre ? La Wallonie Picarde qui a déjà perdu toute centralisation ferroviaire sera-t-elle également orpheline du développement fluvial ?
  • Réponse du 14/09/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le 12 juillet dernier, à mon initiative, le gouvernement a adopté le Plan Seine-Escaut- Est ainsi que la déclaration environnementale s’y rapportant, mettant un terme à l’étude des impacts environnementaux de l’ensemble du projet wallon. Il s’agit d’une étape-clé dans la réalisation de la liaison Seine-Escaut, vu qu’elle ouvre la porte aux différentes études techniques et demandes de permis des sous-projets qui la composent.

    En ce qui concerne la partie française du projet, aucune information officielle ne permet, à ce stade, de conclure à un report, voire un abandon de la liaison fluviale sur le territoire français. Je suis bien entendu en contact avec les autorités françaises sur ce dossier, et reste très attentif au respect des obligations de chacun, notamment la réouverture du canal Pommeroeul-Condé consacrée dans une convention bilatérale franco-wallonne.

    Pour les dossiers relatifs au Haut-Escaut, l’étude technique de la traversée de Tournai va débuter prochainement, et celle relative au renouvellement des barrages de Kain et Hérinnes a déjà été initiée par les services de la Direction générale des Voies hydrauliques (DGO2). Les travaux doivent être finalisés pour fin 2015 (et non 2013) pour préserver le cofinancement européen. Tout est mis en œuvre au sein de la DGO2 afin de respecter ces délais.