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L'étude relative à la réorganisation du réseau du T.E.C. Liège-Verviers suite à l'arrivée du tram

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 1015 (2011-2012) 1

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  • Question écrite du 11/09/2012
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Quelles sont les conclusions de l’étude relative à la réorganisation du réseau du TEC Liège-Verviers suite à l’arrivée du tram ?

    Qui a réalisé cette étude ? Qui l’a commanditée ? Pour quel budget ?

    Par ailleurs, quelle est la position du Gouvernement wallon sur cette étude et sur ses conclusions ?
  • Réponse du 18/09/2012
    • de HENRY Philippe

    Cette étude de réorganisation du réseau urbain du TEC Liège suite à la création de l’axe 1 du tram est partie intégrante (« mission forfaitaire des études d’exploitation de la ligne de tram et son évolution sur 30 ans ainsi que de refonte du réseau autobus et étude de circulations ») de l’étude technique, dont le marché a été attribué au consortium Liège Tram (composé des partenaires suivants : Greisch, AST, Richez-Associés, SEMACO, TRANSAMO, STIB, Transitec) le 6 avril 2011 par le CA de la SRWT.

    Une extension de marché pour une étude complémentaire destinée à disposer de comptages « statiques » (nombre de passagers observés en divers points du réseau), complétés par une enquête origine-destination sur les 75 lignes impactées par l’axe du tram a été approuvée, après accord du TEC Liège-Verviers (qui, au titre de gestionnaire de l’offre de transport, prend en charge le coût de ce marché complémentaire) le 14 septembre 2011 par le CA de la SRWT et ce, pour un montant de 440 584 euros HTVA.
    Le Consortium Liège-Tram a sous-traité ce marché au bureau BVA.
    Sur la base des données récoltées, il était prévu la mise à l’étude de trois scénarios de réorganisation du réseau urbain du TEC Liège :
    * Hypothèse 1 : les dépenses globales d’exploitation du réseau restent constantes
    * Hypothèse 2 : l’offre kilométrique du réseau global tram + bus reste constante
    * Hypothèse 3 : l’offre kilométrique « bus » reste constante (et s’ajoute à l’offre kilométrique tram)

    Le 23 décembre 2011, le gouvernement a décidé de retenir le scénario 1 (enveloppe d’exploitation constante).

    Les premières conclusions de l’étude montrent que les économies en exploitation engendrées par l’exploitation de l’axe 1 du tram (suppression de relations bus faisant double emploi) permet, grâce à la grande capacité du tram, de réorganiser le réseau urbain en maintenant globalement l’offre de mobilité tout en l’améliorant en certains points du réseau et ce à coût constant. Ceci montre bien, s’il le fallait, que le passage du mode bus au mode plus capacitaire qu’est le tram sur cet axe de l’agglomération de Liège, est à la fois nécessaire et justifié.

    L’étude met aussi en lumière que, sur 3 axes bus, le niveau actuel de la demande commande la mise en place d’une offre de minimum 10 bus/heure/sens en pointe. Enfin, elle recommande la mise en place d’une ligne nouvelle (numérotée jusqu’à présent « 148 ») sur un 4e axe bus, destiné à écouler la très forte demande entre le centre-ville, les quartiers de la rive droite et le domaine universitaire du Sart-Tilman ainsi que le CHU.

    Les 5 axes structurants ainsi ébauchés (4 axes bus et l’axe 1 du tram) transporteront 41% de la clientèle du réseau urbain. J’ai tenu à proposer, tout en respectant l’équilibre global de ce plan de réseau, la prolongation de deux des quatre axes structurants de bus au-delà de leur terminus initialement prévu place St-Lambert de manière à alléger la très forte pression sur cet espace public tout en offrant aux utilisateurs du réseau une plus grande facilité pour rejoindre deux pôles péricentraux accueillant des équipements métropolitains, à savoir le CHR Citadelle et le futur CHC dont la construction est prévue sur la friche de Patience-et-Beaujonc.

    Ce faisant, je m’acquitte d’une autre mission qui m’a été confiée par le gouvernement en mars 2010, à savoir proposer une hiérarchisation du réseau urbain du T.E.C. Liège.

    La phase suivante est maintenant de déterminer avec tous les acteurs concernés comment encore améliorer la qualité de l’offre sur ces différents axes, même si ces 4 axes bénéficient déjà de nombreuses mesures de priorité.

    La réorganisation « fine » du réseau, sur la base de l‘étude, est, en vertu du décret, de la responsabilité du CA du T.E.C. Liège-Verviers. Toutefois, je soumettrai au gouvernement les conclusions complètes de l’étude « Réorganisation du réseau du T.E.C. Liège-Verviers » avant que le Conseil d’administration dudit TEC n’étudie son application.