/

Le projet du réseau de mobilité douce

  • Session : 2011-2012
  • Année : 2012
  • N° : 1025 (2011-2012) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 13/09/2012
    • de REUTER Florence
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Quatorze communes wallonnes ont posé leur candidature pour bénéficier de l’accompagnement de l’ASBL « Sentiers.be » et du soutien financier de la Wallonie afin d’élaborer un réseau communal de mobilité douce.

    On apprend que seulement quatre communes ont été présélectionnées par les soins de Monsieur le Ministre pour faire partie de ce programme.

    Quelles communes ont-elles été retenues ? Quels étaient les critères de sélection ?

    Quel sera le rôle exact de l’ASBL « Sentiers.be » ?

    Un groupe de travail est-il mis en place ?

    Pour quand ce projet doit-il aboutir ?

    Les autres communes ne bénéficieront-elles donc d’aucune aide si elles veulent élaborer ce réseau ?
  • Réponse du 02/10/2012
    • de HENRY Philippe

    Cette année, 19 formulaires de candidature, provenant de 18 communes de 4 provinces (7 à Liège, 8 en Hainaut, 2 à Namur et une au Luxembourg) et d’une association de trois communes (GAL du Pays des Condruses) ont été reçus.
    Mais 7 communes ont été éliminées d’emblée car elles ne remplissaient pas une ou des conditions essentielles à la réalisation du projet :
    - Boussu, n’a pas de groupe sentiers et pensait faire uniquement appel à son administration pour réaliser l’inventaire ;
    - Fexhe-le-Haut-Clocher, Havelange, Meix-devant-Virton, Silly et Visé, ne montraient pas clairement un objectif de mobilité quotidienne ;
    - Frasnes-lez-Anvaing, n’avait pas entrepris les démarches auprès de la Province pour la disponibilité de l’Atlas.

    Les critères utilisés pour départager les 12 projets conservés (14 communes, soit Amay, Antoing, Aywaille, Brunehaut, Colfontaine, Courcelles, Namur, Pont-à-Celles, Soumagne, Tinlot, Waremme et Marchin, Modave, Nandrin (GAL Pays des Condruses)) ont été :
    - les motivations et les démarches entreprises en matière de mobilité douce mentionnées dans la candidature ;
    - la répartition géographique (par province), le type (milieu urbain, ru­ral,...), les atouts ou problèmes spécifiques à rencontrer pour mener à bien le projet des communes (sélectionnées en 2011 et potentiellement en 2012),
    - la « qualité » de la candidature, et son adéquation avec le projet proposé.

    Les projets finalement retenus sont ceux du GAL Pays des Condruses (qui présentait un projet commun à Marchin, Modave et Nadrin) et de Colfontaine en 2012, de Namur et Amay pour débuter au printemps 2013.

    Le projet « Réseau de mobilité douce » auquel ont adhéré les lauréats prévoit la réalisation d’un inventaire des petites voies publiques, l'identification d'un réseau, une remise en état des chemins et sentiers nécessaires à celui-ci et la mise en place d’une signalétique adaptée, le tout dans une démarche participative.

    L’engagement de participation de Sentiers.be au projet de ces communes et groupe comprend :
    - la fourniture des cartes, de la méthodologie et des explications nécessaires à la réalisation de l'état des lieux des petites voiries publiques, cartographié et numérisé (particulièrement des chemins et sentiers vicinaux), L’encodage ou l’aide à l’encodage des éléments recueillis.
    - l’identification d'un réseau local de mobilité douce, qui corresponde aux besoins de la commune et des citoyens (le choix final revient évidemment au politique),
    - la réalisation d’un plan de signalétique.

    On peut par ailleurs signaler que l’ASBL propose aussi de fournir la signalétique des itinéraires aménagés (proposer un groupement de commandes), et travaille à la mise en place d’un outil de suivi destiné à faciliter l’organisation du maintien du réseau choisi.
    Sentiers.be ne réalise pas la collecte des informations nécessaires à l’état des lieux, d’où la nécessité d’un groupe de travail pour chaque projet, ni les réhabilitations ou l’entretien de petites voies du réseau ni la mise en place de la signalétique.

    Les premiers projets entamés aboutissent actuellement : une bonne année est nécessaire à l’aboutissement d’un projet ; cette durée peut varier selon l’efficacité de la commune et les conditions météorologiques (le diagnostic et la concrétisation nécessitent un travail sur le terrain).

    D’autres communes peuvent toujours demander à être accompagnées par Sentiers.be, mais à leur charge, sans intervention financière wallonne. Les travaux de repérage, réunions, mise en état, fléchage et entretien du réseau restent identiques, ces communes pourront bénéficier des outils de pérennisation que Sentiers.be met en place.