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L’hippothérapie.

  • Session : 2002-2003
  • Année : 2003
  • N° : 25 (2002-2003) 1

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  • Question écrite du 02/07/2003
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à DETIENNE Thierry, Ministre des Affaires sociales et de la Santé


    Depuis plus de 30 ans s'est développée une relation privilégiée entre le cheval et la personne handicapée au travers de l'hippothérapie.

    Ainsi, en 2001, la Région wallonne avait lancé une vaste enquête sur les pratiques et les bénéfices retirés de la thérapie avec les chevaux. On a ainsi pu recenser près de 140 centres, fréquentés par 10.000 personnes handicapées, dont 74 % de handicapés mentaux, qui occupaient de 350 à 400 travailleurs essentiellement bénévoles.

    A la suite de cette première enquête, une nouvelle enquête plus approfondie ainsi que deux tables rondes ont été organisées.

    Quand ont-elles ou auront-elles lieu ? Quand les premiers résultats de cette enquête approfondie et de ces deux tables rondes seront-ils communiqués et quelles en seront les grandes lignes ?

    La reconnaissance de l'ippothérapie devra, de plus, s'effectuer au niveau wallon, mais aussi au niveau communautaire et au niveau fédéral.

    Des contacts en ce sens ont-ils déjà été pris par la Région wallonne avec les autres acteurs ? Y a-t-il ou y aura-t-il une réunion de concertation à ce sujet ? Quels seront ou quels étaient les acteurs représentés ?
  • Réponse du 24/07/2003
    • de DETIENNE Thierry

    En réponse à la question, je prie l'honorable Membre de bien vouloir lire ce qui suit.

    Depuis une trentaine d'années en effet, différentes activités et projets se sont développés autour de "la personne handicapée et le cheval". Utiliser le terme "d'hippothérapie" à leur égard me paraît trop restrictif.

    En effet, ces activités peuvent être regroupées en quatre types :

    - l'hippothérapie au sens strict de rééducation- thérapie par le cheval;
    - l'équitation adaptée;
    - la pratique sportive au sens large;
    - l'activité de détente et de loisirs.

    Depuis le début de la législature j'ai été, comme mes prédécesseurs, interpellé par de nombreuses associations pratiquant ces activités et souhaitant une reconnaissance officielle ainsi qu'un agrément et un subventionnement.

    Il m'a paru important de procéder tout d'abord à un "état des lieux" de ces pratiques aux contours parfois flous. J'ai confié cette mission à l'asbl "EPONA" , active dans ce secteur depuis près de 20 ans. Ce projet a été piloté par un comité d'experts composé, outre de membres de mon cabinet, d'acteurs de terrain chevronnés et représentatifs des différentes facettes de ces activités "personnes handicapées et cheval". Un expert méthodologique a également été sollicité pour l'établissement du questionnaire destiné aux associations et pour le dépouillement informatisé des résultats.

    Les résultats de cette recherche ont été communiqués lors d'une journée d'étude, le 8 avril dernier. Le rapport écrit de la recherche a également été transmis à toutes les associations ayant répondu à l'enquête, aux différents Ministres communautaires et fédéraux concernés ainsi qu'aux membres de la Commission "Action sociale" du Parlement wallon. Des exemplaires restent disponibles auprès de l'asbl "EPONA".

    Cette recherche a permis une meilleure connaissance de ces pratiques, de leurs diversités et de leurs complémentarités. Elle a aussi laissé en suspens une série de questions relatives à la perception des bénéficiaires (personnes handicapées et institutions qui fréquentent régulièrement ces activités), et aussi aux attentes de ce secteur quant à son avenir.

    Ces questions font l'objet de la deuxième phase de la recherche qui s'articulera notamment autour de tables rondes qui seront organisées dès ce mois de septembre.

    A l'issue de cette seconde phase il m'appartiendra, en concertation étroite avec le comité d'experts, d'en dégager les conclusions significatives et d'inviter l'ensemble des pouvoirs publics concernés à en débattre.