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La remise en cause de l'investissement français dans le Canal Seine-Nord

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 33 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 15/10/2012
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le gouvernement socialiste français semble avoir découvert la réalité budgétaire et s'empresse de mettre un frein aux grands investissements quelles qu'en soient les conséquences pour le développement européen et la stratégie transfrontalière.

    Le journal Le Monde annonce ainsi que le ministre Cuvelier projette de suspendre le financement du Canal Seine-Nord si l'Europe n'élève pas son financement de 6,5% à 25%.

    Monsieur le Ministre a-t-il été avisé de la stratégie du Gouvernement français et a-t-il demandé à rencontrer son homologue français ? Peut-il faire le point sur le dossier ?

    Quelles sont les perspectives pour la Wallonie ? Quels sont les investissements et les emplois mis en péril si la France mettait sa menace à exécution ? Qu'a dépensé, à ce jour, la Wallonie pour mettre ses infrastructures à niveau et quel est le travail qui reste à faire ?

    Où en est l'élargissement du Pont des Trous à Tournai ?

    Quelle est la stratégie de Monsieur le Ministre ? Comment va-t-elle se développer ? Existe-t-il des solutions alternatives ? Lesquelles ?
  • Réponse du 30/10/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le projet Seine-Escaut est d’une importance majeure pour le développement économique de notre région. A ce titre, j’ai questionné officiellement les autorités françaises compétentes dans ce dossier, tout en leur rappelant l’intérêt que la Wallonie y porte, ainsi que ma volonté de mener à bien les aménagements wallons.

    En ce qui concerne les aménagements à réaliser en Wallonie, plusieurs avancées majeures ont été engrangées ces derniers mois.

    Ainsi que je l’indiquais à l'honorable Membre dans ma réponse à sa question n°681 (2011-2012), le gouvernement a adopté le 12 juillet dernier, à mon initiative, le Plan Seine-Escaut Est ainsi que la déclaration environnementale s’y rapportant. Cette décision est une étape-clé dans la réalisation de la liaison Seine-Escaut, vu qu’elle ouvre la porte aux différentes études techniques et demandes de permis des sous-projets qui la composent.

    Pour les dossiers relatifs au Haut-Escaut, le prestataire de services chargé de l’étude technique, urbanistique et architecturale de la traversée de Tournai a été désigné.

    Quant au renouvellement des barrages de Kain et Hérinnes, l’étude technique a déjà été initiée par les services de la Direction générale des voies hydrauliques (DGO2). L’étude d’incidences environnementales a également débuté.