/

La compétitivité énergétique altérée

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 23 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 16/10/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    « La balance commerciale belge est restée déficitaire tout au long de la crise, surtout en raison du pétrole cher. Redresser la balance commerciale dans un contexte de prix pétroliers élevés reste donc un défi majeur. ». Source : L'Echo du 13 octobre 2012.

    En d’autres termes, plus nous dépendons d’importations énergétiques, plus nous sommes vulnérables sur le plan de la compétitivité. Quel est le plan du Gouvernement wallon visant à réduire progressivement (et à quelle vitesse) la dépendance de l’économie wallonne à l’égard des importations énergétiques ? Faut-il, au-delà des accords de branche visant à réduire les émissions de GES, négocier des accords de branche visant à aider ou à encourager les entreprises (secteurs) à recourir à d’autres sources énergétiques que celle du pétrole ?
  • Réponse du 25/10/2012
    • de NOLLET Jean-Marc

    Les accords de branche tels qu’ils existent encouragent déjà les entreprises à se tourner vers d’autres sources d’énergie que le pétrole. En effet, comme l'honorable membre le souligne, un des indices est un indice reprenant les gaz à effet de serre et une des solutions pour arriver à atteindre l’objectif fixé pour cet indice est de sortir du pétrole et de le remplacer, par exemple, par du gaz ou de la biomasse.

    En outre, l’indice d’efficacité énergétique permet d’accroître l’indépendance énergétique des entreprises puisqu’il conduit à ce qu’elles produisent mieux en consommant moins par unité de production.

    Les excellentes performances des entreprises en accord de branche sont d’ailleurs mises en lumière de manière indirecte dans la newsletter d’octobre 2012 du Bureau fédéral du Plan qui souligne que si les exportations belges sont plus intensives en énergie que les exportations des pays voisins, cette intensité est principalement due à une spécialisation dans les branches industrielles qui consomment beaucoup d’énergie (chimie de base, métallurgie) et pas à une mauvaise performance énergétique de nos outils de production.

    Enfin, dans le projet d’accords de branche de deuxième génération tel que présenté au gouvernement le 20 septembre 2012, les entreprises s’engagent à effectuer trois études de préfaisabilité en énergie renouvelable dans une approche d’autoconsommation.
    La technique pour laquelle l’étude de pré-faisabilité aboutira, soit au temps de retour le plus court, soit à la plus grande indépendance énergétique, fera alors l’objet d’une étude de faisabilité. Ces études seront subventionnées à hauteur de 75 %.

    Ces approches ciblées au niveau des accords de branche s’inscrivent bien évidemment dans la politique plus globale que je développe en matière d’énergie renouvelable et qui conduit, in fine, à une plus grande indépendance énergétique de notre région dans sa globalité.