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La ventilation avec récupération de chaleur

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 33 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 18/10/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    Que les maisons soient étanches par rapport aux infiltrations incontrôlées d’air froid permet à l’usager de faire de belles économies en matière de consommation d’énergie, de renforcer son pouvoir d’achat, de limiter son impact sur l’environnement …. Que la maison étanche soit équipée d’un système de ventilation, assurant la sécurité (amenée suffisante d’oxygène, évitement de concentrations dangereuses de CO) et l’hygiène (évacuation d’air usé, d’odeurs, d’humidité), permet de faire face aux inconvénients liés à la notion de maison étanche.

    La norme NBN D 50.001 doit donc être respectée. Elle prévoit quatre types de ventilation, dont la variante B n’est pas vraiment à conseiller. On est en présence d’une obligation de résultat (la norme doit être respectée) et non en présence d’une obligation de moyen (toute technologie permettant de respecter ladite norme est valable). Seulement, il faudra focaliser notre attention sur le fait que le système de ventilation centrale (avec récupération de chaleur) est un système parmi d’autres, mais pas le seul. Jusqu’à présent, les candidats-bâtisseurs ne sont pas toujours correctement informés.

    Ensuite, il faudra absolument accompagner cette politique d’une campagne d’information concernant la nécessité absolue qu’un système central de ventilation avec récupération de chaleur a besoin d’être entretenu systématiquement et régulièrement. En effet, un institut allemand très réputé et spécialisé dans la « baubiologie » publie des avis assez critiques à l’égard de ces systèmes de ventilation, évoquant le risque de prolifération de microorganismes à l’intérieur du logement - la condensation de l’humidité à l’intérieur du système de ventilation créant un milieu favorable à cette prolifération.

    Sur le marché, on trouve des systèmes de ventilation centralisée limitant ce type de risque, mais nécessitant un investissement complémentaire. Et on trouve des systèmes de ventilation contrôlée mais décentralisée (beaucoup plus facile à entretenir et ne présentant quasiment aucun risque de prolifération de microorganismes) et – hélas – non aidés par la Région wallonne. Est-il imaginable que le régime des aides aux installations de ventilation soit complété en intégrant d’autres systèmes favorables à l’économie d’énergie et favorables à la santé de l’occupant du logement dans les catégories des systèmes subventionnables ?
  • Réponse du 09/11/2012
    • de NOLLET Jean-Marc

    Les candidats-bâtisseurs qui souhaitent construire ou rénover peuvent être informés via les brochures disponibles sur le site de la Wallonie consacrées à l’énergie (http://energie.wallonie.be/fr/les-guides-pratiques.html?IDC=6099 ou en se rendant dans un des guichets de l’énergie prévus à cet effet.

    Comme c’est le cas pour les chaudières, un système de ventilation centralisée avec récupération de chaleur a en effet besoin d’être entretenu. Les prescriptions concernant l’entretien sont fournies par les installateurs.

    Pour ce qui est des systèmes de ventilation décentralisée, ils présentent des caractéristiques intéressantes surtout dans le cadre de rénovations. Malheureusement, à ce jour, mon administration m’indique que les rendements de ces échangeurs de chaleur ne sont pas aussi bons que ceux des systèmes centralisés et que le coût est plus important. L’administration reste toutefois attentive à toutes évolutions technologiques de ces systèmes qui permettraient d’atteindre les exigences recherchées dans le cadre des primes.