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La diminution des accidents graves grâce aux radars

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 38 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 23/10/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Dans Le Soir du 20 octobre 2012 on peut lire : «L’université de Hasselt a passé au crible les statistiques d’accidents avant et après la pose de radars. Les résultats sont clairs : la présence des radars réduit fortement les accidents graves et mortels. Par contre, les collisions légères se multiplient aux carrefours équipés de radars de feu rouge.».

    Monsieur le Ministre a-t-il connaissance de ladite étude ? Faut-il dès lors multiplier les radars le long des routes et autoroutes régionales ? Faut-il viser d’abord le radar préventif, ou faut-il poser carrément des radars répressifs ?

    Ne faut-il pas aborder la question avec les zones de police et passer des conventions avec elles à propos du nombre et de l’intensité de contrôle du trafic  ?
  • Réponse du 12/11/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    J’ai bien pris connaissance de cette étude. Toutefois, je n’ai pas attendu celle-ci pour promouvoir l’installation de radars le long des routes et autoroutes en Wallonie. Je rappelle d’ailleurs qu’en 2010 lors de l’installation des 18 premiers radars fixes répressifs sur nos autoroutes, on y a constaté la même année une diminution de 40% du nombre de tués.

    Tant les radars préventifs que répressifs sont utiles dès lors que d’autres aménagements de sécurisation ne suffisent pas pour obliger les usagers de la route à adopter un comportement responsable.

    Concernant le nombre et l’intensité des contrôles de police, je vous rappelle qu’à l’heure actuelle la Wallonie n’a pas autorité sur cet aspect. Seules les autorités de tutelle telles que les bourgmestres, les Parquets, les Ministres de l’Intérieur et de la Justice, ont la possibilité d’intensifier ces contrôles.