/

Les seuils de bruit d'exploitation de l'aéroport de Charleroi

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 16 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 24/10/2012
    • de BORSUS Willy
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Le 14 septembre 2012, à la faveur d’un rapport spécial sur ses 10 ans d’existence, l’ACNAW s’est inquiétée du nombre de plus en plus grand de retours tardifs des avions basés à BSCA.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur le sujet et préciser les chiffres relatifs à ces retours tardifs depuis 2005 ?

    Quelle analyse Monsieur le Ministre en tire-t-il ?

    Par ailleurs, l’ACNAW précisait « le quota est de 225 points par jour et par avion basé. Mais le nombre d’avions, en augmentation, ne connaît aucune limite. Il faudrait un quota global du bruit. »

    Quelle réponse Monsieur le Ministre peut-il apporter à cette proposition de l’ACNAW ?
  • Réponse du 06/12/2012 | Annexe [PDF]
    • de ANTOINE André

    L’ACNAW s’est effectivement inquiétée du nombre de retours tardifs des avions basés à l’aéroport de Charleroi.

    Le tableau en annexe permettra à l’honorable membre de voir l’évolution des atterrissages après 23h00 des avions depuis 2005.

    Les chiffres globaux du nombre de retours tardifs sur base annuelle sont à relativiser, en effet le « pic » de 2010, rapporté sur base annelle, montre qu’il s’agit de moins de 3 vols quotidiens en moyenne annuelle et les chiffres des 10 premiers mois de 2012 montrent que la situation s’est encore améliorée malgré les activités en croissance continue. Il est important de mentionner que le nombre d’avions basés est passé de 4 à 15 de 2007 à 2010.

    Pour rappel, la législation prévoit la possibilité, pour les avions basés qui seraient en retard pour des raisons indépendantes de la compagnie, de rentrer à BSCA après 23h.

    Comme l’a constaté l’ACNAW, le nombre d’arrivées tardives est effectivement passé de 390 à 1 042 ; ce qui se justifie par l’augmentation de 4 à 15 avions basés de 2007 à 2010. Le ratio « arrivées tardives/avions basés » a cependant diminué durant ces quatre années.

    Le nombre d’arrivée tardive en 2011 (745 mvts) a diminué par rapport à l’année 2010 (1 042 mvts), alors que le nombre d’avions basés cette année 2011 a varié entre 15 et 18. La situation évolue donc favorablement.

    Les retours en retard des avions basés se concentrent pour une très large majorité entre 23h et 23h30.

    Je tiens à préciser que l’origine des retards peut être provoquée par des conditions météorologiques mauvaises, par des vents contraires, par des problèmes de contrôle du trafic aérien ou de handling,…

    Enfin le retour de ces appareils à Charleroi, planifié initialement sur cet aéroport, permet de faciliter grandement la vie des passagers, car, en effet, ceux-ci évitent un déroutement vers un autre aéroport, un trajet en bus pour récupérer leur véhicule et en fin de compte un retard important.

    Vu le caractère fluctuant du nombre d’avions basés, l’ACNAW a établi une proposition de calcul du quota count qui tient compte de cette fluctuation. Les avis du SPW, de la SOWAER et de BSCA sur le projet de l’ACNAW ont été sollicités. Plusieurs remarques ont été émises et nécessitent une réécriture d’une partie du texte. Une réunion de travail devra être organisée, entre les instances, afin que les remarques des différentes parties puissent être intégrées dans une nouvelle proposition permettant de lever toute ambiguïté à ce sujet et permettant, également, la meilleure protection environnementale, tout en poursuivant le développement de l’aéroport de Charleroi-Bruxelles Sud.