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Les noyaux d'habitat

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 79 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 25/10/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Sans vouloir revenir en long et en large sur le thème, puis-je demander à Monsieur le Ministre de me dire quelle sera l’interaction entre le noyau d’habitat, d’une part, et, d’autre part, les plans de secteur ou les PCA ?

    Notons que la notion de noyau d’habitat est une notion qui viendra s’ajouter aux notions de zones d’habitat ou d’habitat à caractère rural.

    Vu que la principale motivation du noyau d’habitat est d’éviter le coût engendré par les «localités à caractère tentaculaire», la question est de savoir si cette volonté se traduit par une non réalisation des infrastructures d’équipement (distribution de l’eau, électricité, téléphone, canalisations, …) ou par une non prise en charge d’une série de services (service d’hiver, poste, ambulances, collecte de déchets….) jusqu’à la fin d’une zone d’habitat?

    Quelle est donc précisément l’économie que le Gouvernement wallon souhaite réaliser au profit des autorités publiques ? La question se pose dans le contexte des plans de secteur actuellement en vigueur. Je ne la pose pas en perspective d’une révision des plans de secteur où, effectivement, le caractère tentaculaire des villes et des villages risque de prendre davantage de l’ampleur.
  • Réponse du 11/12/2012
    • de HENRY Philippe

    Comme l'honorable membre le sait, la détermination des noyaux d’habitat fait toujours l’objet de discussions au Gouvernement wallon.

    Je n’ai jamais envisagé qu’il faille refuser de réaliser des infrastructures d’équipement ou de ne pas prendre en charge des services en dehors des territoires centraux, comme l'honorable membre le suggère.
    Les objectifs du SDER prônent au contraire le développement d’alternatives pour les zones peu desservies en services, et ainsi permettre de manière équitable un accès aux services de base.

    Il est exact que favoriser la localisation d’une majorité de logements et de services dans les lieux les mieux desservis en services et en transport en commun permet des économies pour les citoyens et pour les pouvoirs publics.
    Cette politique permet de rendre accessible un maximum de services au plus grand nombre, de réduire les embouteillages, de maitriser les impôts communaux et de préserver nos campagnes.